Maâti Monjib ne trouve aucun embarras à participer à une conférence censée servir la soupe à la partie hostile à l'intégrité territoriale de son pays. C'est en tout cas ce qui ressort de sa décision de participer à une conférence prévue jeudi 16 novembre à Johannesbourg, placée sous ce slogan tiers-mondiste et surtout tendancieux envers son pays et son intégrité territoriale: "Les penseurs africains et les idées de la décolonisation et du développement".
Pas besoin de vous édifier sur la partie visée par cette conférence ni sur le pays hôte (Afrique du Sud de Jacob Zuma), encore moins sur l'initiateur qui ne porte pas le Maroc dans son cœur, en l'occurrence l'Afroc-Mideast centre (AMEC), basé à Johannesburg. Il n'est qu'à consulter le site officiel de ce centre pour constater que la carte du Maroc est tronquée de son Sahara!
L'AMEC, qui s'autoproclame think tank "indépendant", a récemment organisé une conférence sur "l'avenir des États au Moyen-Orient", instrumentalisée pour servir la soupe à la propagande anti-marocaine menée par le tandem Alger-Pretoria. En témoigne la présence à cette conférence du dénommé Yahia Zoubir, intello de service à la solde du régime algérien qui a fait sienne la menace du "retour aux armes" proférée à tout vent par le Front Polisario!
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La présence annoncée de Monjib à la conférence de Johannesbourg a donc tout l'air d'une récupération savamment orchestrée au profit du binôme Alger-Pretoria, qui ne fait d'ailleurs aucun mystère de son hostilité envers le Maroc, et tout spécialement envers l'intégrité territoriale du royaume.
Venant d'un "historien" qui ne veut voir que "la moitié vide du verre" quand il s'agit du pays qui lui a donné le jour, cela ne nous surprend pas. Pas plus que les accointances (très intéressées) que ce penseur nihiliste avait avec de preux chevaliers du droit-de-l'hommisme, ici et surtout à l'étranger, qui ne ratent pas une seule occasion de distiller leur venin sur le Maroc. Les antécédents de Maâti Monjib, notamment du temps où il présidait le Centre Ibn Rochd, (une SARL présentée comme ONG à l’étranger) et qu’il a sabordé fin 2015, parlent d'eux-mêmes. Durant cette période, il a procédé à des opérations de transferts d’argent sur ses propres comptes bancaires, ceux de sa femme et de sa sœur, pour mettre de côté au moins 2,4 millions de dirhams (240 millions de centimes pour le commun des Marocains) qui avaient été virés sur le compte du Centre Ibn Roch par des ONG établies à l’étranger.
Des malversations qui ont valu à leur auteur de comparaître dernièrement devant la justice, mais auxquelles il n'a toujours pas apporté de réponse. Pire encore, le "militant associatif" ne veut toujours rien entendre et poursuit une entreprise qui a tout l'air d'un "chantage à l'État", son pays. Sa participation à la conférence de Johannesbourg s'inscrit dans cette entreprise insidieuse.