Istiqlal: Chabat lâché par les siens et boycotté par la presse de son propre parti

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le SG sortant du parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, serait dans de sales draps. Après avoir été lâché par ses alliés et les structures partisanes, il est boycotté par la presse de son propre parti. Sa dernière sortie médiatique a en effet montré son isolement total.

Le 13/09/2017 à 21h30

Les déboires de Hamid Chabat, secrétaire général sortant du parti de l’Istiqlal (PI), se confirment. En effet sa dernière conférence de presse a clairement montré que ses jours à la tête du parti de la Balance étaient comptés.

Premier indicateur: sa présence seul à la tribune devant les micros des médias venus au siège de son parti pour couvrir l’événement. Le lendemain, cet isolement a été confirmé par l’attitude des organes de presse de son propre parti vis-à-vis de sa sortie médiatique. Laquelle sortie médiatique n'a pas été relayée par les journaux du PI (Al Alam et L'Opinion), dans leurs livraisons du mercredi 13 septembre.

Voilà qui semble indiquer que l'avenir de Hamid Chabat aux commandes du parti est sérieusement compromis. Autant dire que la presse du parti, et surtout Al Alam, dirigé par Abdellah Bakkali, qui était pourtant très proche de Chabat, a ainsi annoncé la couleur. Ironie de l’histoire, Hamid Chabat, qui «siégeait» confortablement à la Une des journaux de son parti, n’a même pas eu droit à une simple brève dans les pages intérieures.

La conférence de presse de l’ancien maire de Fès n’aurait pas été jugée importante par les journaux porte-voix de l'Istiqlal pour ne pas dire qu’ils l’ont tout simplement censurée.

Pour plusieurs Istiqlaliens, cette "censure" est considérée comme une mainmise du clan de Nizar Barakat, candidat à la succession de Hamid Chabat, sur la presse du parti, tout comme l'UGTM (centrale syndicale pro-PI) dont il a été débarqué il y a quelques semaines.

Dans tous les cas, le message est clair. Après sa mise au ban par les structures de la Balance, les journaux du parti enfoncent le clou. C’est dire que son sort à la tête du parti est scellé et même une sortie honorable ne lui serait pas réservée. 

Par Mohamed Younsi
Le 13/09/2017 à 21h30