Hôpitaux publics: les grévistes persistent et signent

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Revue de presseKiosque360. Bien que le ministre de la Santé ait tenté de calmer les syndicats en proposant d’ouvrir le dialogue, les fonctionnaires du secteur restent décidés à mener le débrayage prévu mercredi prochain.

Le 17/04/2017 à 20h29

Les premiers jours du gouvernement El Othmani sont décidément particulièrement difficiles, notamment au niveau du dialogue social. Après un premier débrayage dans les collectivités locales, le 13 avril courant, c’est aujourd’hui le secteur de la santé qui s’apprête à entrer en grève.Assabah, dans son numéro du mardi 18 avril, affirme en effet que, malgré les tentatives du ministère de la Santé pour éviter la grève annoncée le 19 avril prochain, les centrales syndicales campent sur leurs positions et promettent un mercredi noir pour le secteur.

Pourtant, Houcine Louardi, ministre de la Santé, a bien tenté d’appeler à une rencontre avec les représentants du secteur, ce mardi 18 avril. Sauf que les fonctionnaires de la santé semblent décidés à entrer en grève pour dénoncer «des violences» qu’auraient subies des infirmiers protestataires lors d’un sit-in devant le ministère, le jour même où Louardi avait été reconduit à la tête de ce département.

La fédération nationale de la santé, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), explique, rapporte Assabah, que cet appel à la grève ne concerne pas seulement le corps des infirmiers, mais tous les professionnels de la santé.Le journal souligne que ceux qui appellent à la grève ont dressé une liste de revendications qu’ils considèrent comme des lignes rouges sur lesquelles aucune concession ne saurait être faite. Ces lignes rouges touchent, notamment, au respect des engagements pris par le ministère, en juillet 2011, d’accorder l’équivalence scientifique et administrative aux diplômes d’infirmier obtenus auprès des instituts de formation. Les revendications, ajoute Assabah, concernent également les rémunérations perçues sur les gardes et les indemnités sur le déplacement dans des zones reculées.

Par Fayza Senhaji
Le 17/04/2017 à 20h29