Gdeim Izik: les familles des victimes indignées par les ONG internationales

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010.

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010. . dr

Revue de presseKiosque360. Les familles des victimes dénoncent les pseudos organisations internationales des droits de l'Homme qui ont osé "honorer" des tueurs qui ont sauvagement privé de vie plus de onze personnes lors des incidents de Gdeim Izik.

Le 22/12/2016 à 19h42

Comment peut-on commettre des crimes aussi ignobles que ceux dont ont été victimes onze membres des forces de l’ordre, à Gdeim Izik, et être défendu par des prétendues organisations internationales des droits de l’Homme? C’est la question que se posent les familles de ces victimes qui se révoltent aujourd’hui contre les organisations qui défendent, via des médias étrangers, les auteurs de l’un des plus grands crimes les plus abjects, celui de priver de vie un être humain.

L’information est rapportée par Assabah dans son édition de ce vendredi 23 décembre. Dans les colonnes du quotidien, Mohamed Ait Aala, père d'un victime, s’est étonné de voir des criminels devenir des «héros» aux yeux de certaines de ces organisations et des médias étrangers, qui ont couvert le procès devant la cour militaire.

Le père, chagriné, s’est dit révolé de voir que son fils et les autres victimes de Gdeim Izik se sont retrouvés dans la position de criminels aux yeux de certains médias et certaines organisations étrangères. Il va jusqu’à les défier de présenter toute preuve ou vidéo appuyant les mensonges qu’ils colportent à propos des forces de l’ordre qui sont intervenues le jour des incidents.

Un autre parent de victime, Ahmed Atertour, qui est par ailleurs président de la Coordination des familles et amis des victimes, explique dans les colonnes du journal que la vie des proches des personnes tuées ce jour-là s’est transformée en un véritable calvaire au vu de tous les mensonges qui étaient colportés au sujet de leur défunt fils.

Il rappelle que les victimes étaient principalement des auxiliaires munis de simples matraques alors que ceux qui les ont tués étaient pour la plupart armés, au minimum, d’armes blanches. Il se demande aussi comment des organisations censées défendre les droits de l’Homme honorent aujourd’hui des tueurs de victimes innocentes.

Par Khalil Ibrahimi
Le 22/12/2016 à 19h42