Des informations recueillies exclusivement par le360 confirment l’identité française de Redouane Lakdim, le preneur d'otages abattu ce vendredi 23 mars à Trèbes, en France. Contrairement aux allégations étonnamment simplistes, voire tendancieuses, de certains médias français, qui se sont empressés de pointer de l’index l’origine marocaine de l’intéressé, il faut préciser que ce dernier a quitté le Maroc à l’âge de 7 mois. «Raison pour laquelle il parlait très difficilement l’arabe», nous apprend une source dans l'entourage de la famille Lakdim.
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Il en ressort que le preneur d’otages est le produit pur jus de la France, où "il a été élevé, éduqué et formé". Né certes à Taza, alors qu’il était encore bébé, «c’est en France qu’il s’est radicalisé en 2011», certifie notre source. «Il a poussé sa radicalité jusqu’au point d’apostasier son père, devenu à ses yeux mécréant», rapporte à le360 la même source, qui a souhaité ne pas être citée. «Il s’est radicalisé à l’âge de 19 ans en 2011», précise-t-elle, ajoutant qu’il «était élevé au milieu de filles» et qu’il «était le seul garçon de sa famille». Il convient de retenir que le fils élevé en France a traité de "kafir" (apostat) son père élevé et grandi au Maroc. Un radical jette aux orties un musulman marocain nourri du rite modéré malékite. C'est cela que les médias françcais soucieux de produire du sens devraient retenir.
L’action de prosélytisme de l’intéressé n’a d’ailleurs pas échappé à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui l’a fiché «S» et donc comme danger potentiel pour «la sûreté de l’Etat».
Tout bien considéré, l’intéressé n’a strictement aucune attache avec le Maroc. La consonnance arabe de son nom ne devrait pas servir de prétexte à nos confrères français pour le dépouiller de son identité française.