Exclusif. Des éléments du polisario assiègent un site de la Minurso à Mijek

Les matons de Tindouf, à leur tête le chef du Polisario, Brahim Ghali.

Les matons de Tindouf, à leur tête le chef du Polisario, Brahim Ghali. . DR

Des éléments armés du polisario assiègent actuellement un teamsite de la Minurso à Mijek, située dans la zone tampon, où un groupe de civils sahraouis observe depuis deux jours un sit-in de protestation contre la répression et la misère prévalant dans les camps de Lahmada-Tindouf. Détails.

Le 18/10/2018 à 13h01

Rebondissement spectaculaire dans et autour du teamsite de la Minurso à Mijek, localité située à l’est du dispositif de défense marocain, où des éléments armés du polisario se sont introduits et assiègent actuellement un groupe de Sahraouis venus demander protection à l’ONU et protester contre la répression et la misère prévalant dans les camps de Lahmada-Tindouf.

«Des responsables de la Minurso sont actuellement en négociation avec le front séparatiste du Polisario pour desserrer l’étau autour des réfugiés sahraouis venus observer un sit-in de protestation», indiquent à le360 des sources concordantes.

Les camps de Tindouf font l’objet d’un siège impitoyable de la part des matons du polisario et des services algériens, par crainte d’un exode massif de la population séquestrée livrée en pâture à toutes sortes d’intimidations de la part de la sécurité séparatiste, avec la complicité des services algériens.

Par cette initiative, unique en son genre, «nous voulons attirer l’attention de l’ONU sur le calvaire vécu au quotidien par la population sahraouie», expliquent les protestataires, dans un communiqué, dont le360 détient une copie.

Dans ce communiqué, signé Moulay Laâfo Aâbid, Khatri Saïd Hamdi, et Hammoudi Bechari Saleh, les pétitionnaires dénoncent, outre «le vécu atroce» auquel la population a droit tous les jours, «le siège systématique imposé aux camps de Tindouf» et «l’absence de perspective» quant à une issue au conflit plus que quarantenaire autour du Sahara.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 18/10/2018 à 13h01

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Les pauvres séquestrés commencent à perdre patience ils veulent regagner leur patrie et vivre le reste de leur vie auprès de leurs frères mais que veulent les algériens: Ils ont tout essayé mais rien ne va plus !

Il faudrait aller délivrer les civils Sahraouiis et les éléments de la MINURSO, et ramener avec eux les apprentis miliciens polisariens. Personne ne nous reprocherait de porter secours aux civils et aux soldats de la Paix, surtout à l'intérieur de notre Sahara, et à la lisière du mur.

Les infos sont incompletes.il faut demander la protection de l'ONU DE TOUTE URGENCE car certains sahraouis sont en danger de mort. Il faut l' intervention de association et des droits de l'homme pour liberer les otages et les faire revenir au maroc de toute urgence.Sinon l'ONU est est corresponsable. C'est un crime de gurre il faut agir vite car certains vont disparaitre dans les 2 jours avenir. Au secour sauver les otages.

Les séquestrés sacrifiés par la dictature criminelle militaire algérienne, doivent se révolter et sortir de force de cet enfer de Tindouf +42 ans, c'est le seul moyen pour avoir une vie descente, certes les tontons macoutes du camp n'hésiteront pas d'en faire une boucherie et même épaulés par les bouchers spécialistes galonés ÅneGériens, car une seule chose à bien se mettre dans le crâne, le Sahara occidental MAROCAIN restera Marocain, donc les séquestrés sacrifiés de Tindouf sont tout simplement les dindons de la farce aux mains de la prostituée algérienne point. Que fait le machin truc ONU pour ces crimes dans les camps de la honte ?

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