El Othmani: «Je comprends la douleur des parents des détenus du Hirak, mais…»

Dr

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernement s’est exprimé sur le procès des détenus du Hirak lors de la séance mensuelle des questions orales au Parlement.

Le 03/07/2018 à 20h11

Le chef du gouvernement s’abstient de tout commentaire au sujet des jugements prononcés contre les détenus du mouvement Hirak du Rif. «Le pouvoir judicaire est indépendant de tous les autres pouvoirs. D’un point de vue légal et constitutionnel, il m’est interdit d’intervenir dans une affaire portée en justice», déclare El Othmani? dont les propos sont rapportés pas Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 4 juillet, en réponse aux interrogations des députés lors de la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants concernant, notamment, l’axe relatif au Plan national en matière de démocratie et de droits de l’Homme.

«En tant que chef de gouvernement et citoyen, je ne peux me réjouir de la détention de n’importe quel citoyen. Je comprends la douleur des parents quand leurs enfants se trouvent en prison ou en procès», ajoute El Othmani en rappelant les moments difficiles qu’il a vécus lui-même en tant que détenu à l’époque où il était encore étudiant à la Faculté de médecine à Casablanca.

El Othmani, tout en reconnaissant l’existence de rapports objectifs, responsables et constructifs, note qu’il y a, en revanche, des rapports injustes et fallacieux à l’encontre de notre pays, à l’instar des ceux émanant de certaines organisations des droits de l’Homme sur la situation au Maroc, lesquels s’appuient pour la plupart sur des informations non actualisées ou ignorent les réformes engagées par le royaume et les efforts consentis dans ce domaine, outre le non respect des critères relatifs à la demande de l’avis de l’Etat concerné ou le recours à des témoignages infondés.

Le chef du gouvernement rappelle, à cet égard, que le Maroc a adopté un Plan d’action national dans le domaine de la démocratie et des droits de l’Homme comme document de référence et mécanisme national de planification stratégique dans ces domaines. Evoquant les étapes franchies dans la mise en œuvre de ce plan d’action, depuis 2008 et jusqu’à sa dernière mise à jour suivant une approche participative, ainsi que sa présentation le 13 décembre 2017, El Othmani souligne que l’opération d’actualisation de la mise en œuvre dudit plan d’action a abouti à la révision des recommandations incluses dans la première version du projet et à l’augmentation du nombre des mesures qui concernent les différents droits et libertés pour atteindre 435 mesures.

Par Ayoub Khattabi
Le 03/07/2018 à 20h11