DGSN: une politique sécuritaire à la pointe

Abdellatif Hammouchi le directeur général de la DGSN

Abdellatif Hammouchi le directeur général de la DGSN . adil gadrouz

Revue de presseKiosque360. La matrice de réussite et d’efficience de la DGSN s’articule autour du renseignement, de l’anticipation et de la communication. A l’occasion du 63ème anniversaire de cette institution, ce jeudi, les projecteurs sont braqués sur cette approche sécuritaire.

Le 15/05/2019 à 20h29

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) célèbre, ce jeudi 16 mai, le 63ème anniversaire de sa création. Une occasion de faire le bilan des actions réalisées en matière de sécurité, de l’approche mise en œuvre de ce droit naturel fondamental souligné dans les droits de l’Homme, de la concrétisation du principe de proximité d'une police citoyenne, de l’efficience et de la coopération internationale. Le secret de cette matrice réside dans l’équation combinant le renseignement, l’anticipation et la communication, relève le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 16 mai.

Les sources du quotidien, qui a publié un numéro spécial à l’occasion de cet anniversaire de la DGSN, ont dressé le bilan de cette institution à tous les niveaux, relevant un professionnalisme qui, combiné à la finesse des interventions, met en échec tous les projets terroristes. Plus de 130 cellules ont ainsi été démantelées. En fait, il s’agit d’une politique sécuritaire très développée, constamment mise à jour et à la pointe de la technologie pour anticiper le crime quel que soit le domaine ciblé, quels que soient les moyens investis et quelle que soit la nature des criminels. L’appareil est toujours en mode de vigilance. Une fierté pour un pays et un fondement pour son socle démocratique.

Cette institution a d’ailleurs fait braquer les projecteurs sur elle en raison de ses exploits à l’échelle nationale et au niveau mondial, indique le quotidien qui revient dans ce spécial sur la nuit des attentats du vendredi 16 mai 2003. Rappelant comment l’horreur a été gérée sans susciter de panique parmi la population et sans atteindre aux libertés et aux droits des personnes, le quotidien met en avant cette trajectoire de développement, de professionnalisme et d’anticipation qui a permis de neutraliser, plus tard, tous les projets terroristes qui ciblaient la stabilité du pays et le bien-être de ses citoyennes et citoyens.

Déterminée à maintenir ce cap et à affûter davantage les compétences et le savoir-faire de ses cadres et de ses agents, la DGSN a mis en place des stratégies et des programmes ambitieux de formation prenant en compte plusieurs aspects relatifs à l'intervention de la Sûreté nationale. Cette approche a ainsi été mise en œuvre par la mise en place d'une charte déontologique en vue d'encadrer l'action de la police, dans la droite ligne des orientations du Maroc et de ses engagements aux niveaux national et international en faveur de la promotion des droits de l'Homme, de la consolidation de l’État de droit et des libertés et de la promotion d'un corps de police citoyen.

C’est ici que le quotidien met en exergue le parcours du pilote de la machine, Abdellatif Hamouchi. A ce propos, le quotidien rappelle que ses compétences, son professionnalisme et ses qualités humaines lui ont balisé la voie pour prendre en main la destinée de cette institution, à l’âge de 39 ans. Très vite, il a été confronté à de nouveaux attentats islamistes et autres qu’il a bien gérés, en suivant minutieusement des pistes qui lui ont permis de tuer le projet dans l’œuf. Son efficience dans le domaine, rappelle le quotidien, lui vaudra d’être décoré par le Roi Mohammed VI, sans parler des distinctions des pays étrangers que la DGSN a servis en leur épargnant des plongées dans l’enfer à cause des attentats terroristes qui étaient sur le point d’exploser. En fait, le patron de la DGSN dispose de relais dans plusieurs contrées et jouit de la confiance de nombreux services de renseignement étrangers, grâce à sa disposition à collaborer. L’homme de la coopération, de la vigilance, du professionnalisme et de l’action. Et au centre, il y a l’élément humain que le patron de la DGSN a placé au coeur de la matrice politique de l’institution. En effet, la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales pour les fonctionnaires de la sûreté nationale est toujours proche des familles du personnel, de leurs enfants, et se préoccupe de leur situation sociale. La fondation est présente pour prendre en charge des pèlerinages, des Omra et des colonies de vacances pour les familles de la sûreté nationale, offrant de plus, bien entendu, une politique sociale de proximité. Il faut dire que tous les éléments de la machine sont pris en compte pour que l’institution gagne en compétence, en professionnalisme et en notoriété.

Par Mohamed Younsi
Le 15/05/2019 à 20h29