Deux avocates françaises expulsées du Maroc: voici la réaction du Quai d’Orsay

Le ministère français des Affaires étrangères et européennes situé quai d'Orsay à Paris.

Le ministère français des Affaires étrangères et européennes situé quai d'Orsay à Paris. . DR

Les avocates françaises des détenus de Gdeïm Izik ont été interpellées, lundi 12 février, à leur arrivée à Casablanca, avant d’être expulsées le lendemain par les autorités marocaines. La réaction du Quai d’Orsay.

Le 14/02/2018 à 15h20

«L’autorisation d’entrer au Maroc appartient aux autorités du pays», a précisé mercredi le porte-parole du Quai d’Orsay, en réaction aux cris d’orfraie de deux avocates françaises, Maîtres Ouled et Metton, interpellées lundi 12 février à l’aéroport de Casablanca avant d’être expulsées le lendemain 13 février vers leur pays d’origine.

Le Quai d’Orsay, qui répondait à une question du journal français L’Humanité, d'obédience communiste et réputé être solidaire avec le mouvement séparatiste du Polisario, a ainsi remis à leur place les deux avocates venues prétendument rendre visite à leurs clients, qui ne sont autres que les auteurs de la tuerie qui a coûté la vie à 11 éléments des forces de l’ordre, en ce tristement célèbre 8 novembre 2010, dans la localité de Gdeïm Izik, située à une dizaine de kilomètres de la ville de Laâyoune.

Elle résonne également comme un cinglant camouflet pour les promoteurs de cette «visite» orchestrée par le QG de Rabouni, à Tindouf, et le luxueux Club des Pins, à Alger. L’agence de presse algérienne s’emploie en effet depuis lundi dernier à faire écho à la présumée «grande indignation» des deux avocates françaises des tueurs de Gdeïm Izik, incarcérés à la prison d’Al Arjat, à Salé.

En effet, les promoteurs de cette provocation comptaient monter les autorités françaises contre leurs homologues marocaines, en instrumentalisant cette affaire d’expulsion à des fins de propagande anti-marocaine.

La mise au point du Quai D’Orsay tire ainsi le tapis sous les pieds des sponsors de ce scénario très bas de gamme.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 14/02/2018 à 15h20