La présidente de l'ONG US, Democracy Now!, était venue initialement à Marrakech pour prendre part aux travaux de la Conférence internationale sur les changements climatiques. Elle devait naturellement retourner aux Etats-Unis dès la baisse de rideau sur la COP22, précisément vendredi 18 novembre dernier. Mais il s'est avéré que la COP22 n'était qu'un prétexte pour cette journaliste US, convertie à l'action associaitive. Au fait, Amy Goodman, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est accourue, aussitôt après la clôture de la COP22, à Laâyoune, où elle se livre depuis à une activité à tout le moins louche.
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Comme l'a révélé une source locale ce lundi matin à Le360, "la présidente de l'ONG Democracy Now!, accompagnée d'une équipe de télévision baptisée du même nom, reçoit depuis samedi dernier, dans son lieu de résidence (hôtel Salwane), des activistes à la solde du Polisario, notamment les "militants" de l'Association sahraouie des victimes des violations des droits de l'Homme (ASVDH)", présidée par le dénommé Brahim Dahan.
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Selon la même source, des activistes de la même ONG sahraouie, proche du front Polisario, ont exploité la présence de la présidente de Democracy Now! pour multiplier les provocations à l'encontre des forces de l'ordre à Laâyoune. "Aujourd'hui même, des tracts sont distribués, et des appels lancés sur les réseaux sociaux, pour la tenue d'un sit-in, ce lundi 21 novembre, sur le boulevard Smara, à Laâyoune", dévoile notre source.
Le modus operandi de Amy Goodman rappelle curieusement celui de Kerry Kennedy, présidente de la Fondation Kennedy, réputée être le relais des cris d'orfraie séparatistes aux Etats-Unis, et dont les précédentes visites à Laâyoune étaient instrumentalisées par les activistes à la botte du Polisario pour semer la zizanie et les troubles à Laâyoune.
Ancienne journaliste, Amy Goodman a fondé Democracy Now!, le 19 février 1996. Une ONG dite "progressiste" destinée à défendre les victimes de "violations des droits de l'Homme" à travers le monde, dont des opposants politiques. L'ONG fondée par cette journaliste autoproclamée se présente comme une association à but non lucratif, mais dispose de moyens de communication énormes, entre autres, une chaîne de télévision appelée "Democracy Now!".
La visite de "Democracy Now!" à Laâyaoune remet sur le tapis ces question restées en suspens: pourquoi ces ONG américaines ne se rendent pas dans le goulag de Tindouf, pour ne pas parler de l'Algérie, où les violations sont pourtant légion et systématiques? Pourquoi veillent-elles à concentrer le tir uniquement sur le Maroc, malgré les progrès inédits et réels réalisés par le royaume sur le registre des libertés et de la démocratie?