Communales 2015: Les dépenses des candidats sous la loupe des magistrats de Jettou

Driss Jettou, président de la Cour des comptes.

Driss Jettou, président de la Cour des comptes.

Revue de presseKiosque360. La Cour des comptes a mis en place un nouveau plan pour faire le point sur le coût réel des campagnes électorales des candidats aux communales de 2015 et amener les futurs élus à respecter la déclaration de patrimoine dans les délais impartis par la loi.

Le 31/08/2015 à 23h38

Avis aux candidats aux communales de 2015: la Cour des comptes est décidée à sévir contre toute tentative de surestimation des dépenses consenties lors des campagnes électorales. «Les factures seront épluchées au détail près par les magistrats de Driss jettou», avertit Assabah dans son édition de ce mardi 1er septembre.

Le quotidien dévoile ainsi les termes d’un nouveau plan «drastique» élaboré par la Cour des comptes et intimant aux magistrats de la finance de détecter la moindre surfacturation et de vérifier les sources de financement des campagnes électorales, conformément aux nouvelles orientations de l’Etat pour asseoir les règles de transparence et d’intégrité des élections.

Assabah indique que ce nouveau «plan» de la Cour des comptes sera mis en œuvre au lendemain des élections. «La vérification des dépenses se fera après la constitution des conseils communaux et régionaux», révèle le quotidien, ajoutant que les futurs élus seront également tenus de s’acquitter, une fois investis de leurs responsabilités, de l’obligation de déclaration de patrimoine, comme le stipule clairement la loi.

Ce n’est donc qu’après coup que les magistrats de la Cour des comptes entreprendront leur enquête qui consistera principalement à vérifier à quel point les têtes de listes auront respecté le plafond légal des dépenses électorales.

La loi encadrant l’opération de déclaration de patrimoine oblige les présidents des conseils communaux et régionaux à préciser toutes leurs activités professionnelles et les tâches qu’ils sont censés accomplir sous leur mandat en tant qu’élus, sans compter les biens qu’ils auraient acquis une année auparavant.

Par Ziad Alami
Le 31/08/2015 à 23h38