Comment la décision péruvienne bat en brèche cette imposture nommée «ambassadeurs de la RASD»

La fin de non-recevoir opposée par les autorités péruviennes à l'entrée de la dénommée Khadijatou Mokhtar, toujours bloquée à l'aéroport Jorge Chavez, à Lima, va-t-elle, finalement, sonner le glas de la supercherie séparatiste nommée "ambassadeurs de la RASD"? La décision souveraine des autorités péruviennes a tout le moins le mérite d'attirer l'attention de l'opinion publique internationale sur le non-sens d'un tel "statut", juridiquement infondé, politiquement biaisé et logiquement inconcevable. Comment peut-on se décréter "ambassadeur" d'une entité qui n'a pas d'existence et qui n'est reconnue par aucune organisation internationale, à leur tête les Nations unies?

Comble de l'arbitraire, la dénommée Khadijatou Mokhtar, bombardée "ambassadrice de la RASD au Pérou" en juin dernier par le chef du Polisario Brahim Ghali, lui-même poursuivi pour crimes de guerre par la justice espagnole, était arrivée hier dimanche à l'aéroport Jorge Chavez, avec un passeport espagnol!

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Une situation absurde pour cette pseudo-"diplomate" qui voudrait se présenter en tant qu'"ambassadrice" d'une entité inexistante dans la réalité avec le passeport d'un Etat, celui-là souverain, en l'occurence le royaume d'Espagne!

Cette absurdité, il est vrai, a été longtemps cautionnée par quelques régimes en rupture de ban, à l'instar d'Alger, qui n'a lésiné sur aucun moyen pour faire avaler la couleuvre à d'autres, en Afrique et en Amérique Latine, moyennant des valises de pétrodollars au détriment du contribuable algérien. Force est de constater actuellement un éveil de conscience quant à cette immense supercherie, que viennent confirmer cette cascade de désaveux infligés à la "RASD" par ceux-là mêmes qui la reconnaissaient, envers et contre la légalité internationale.

Le nouveau président péruvien s'est rendu à l'évidence dès lors qu'il a été élu le 28 juillet 2016. Pedro Pablo Kuczynski, fils d'un médecin allemand, de confession juive, s'est rendu compte de l'escroquerie séparatiste et a décidé d'agir en conséquence.