Comment Akhannouch a désamorcé la crise du pain

Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. . DR

Revue de presseKiosque360. Le gouvernement met les petits plats dans les grands pour éviter une crise avec les professionnels de la boulangerie et surtout une hausse du prix du pain. Le ministère de l’Agriculture joue dans ce sens un grand rôle de médiateur. Le point.

Le 11/01/2018 à 20h21

Après leur dernière série de grèves de 2014, les professionnels de la boulangerie et de la pâtisserie reviennent à la charge. Selon Al Ahdath Al Maghribia, dans sa livraison de ce vendredi 12 janvier, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, serait pour beaucoup dans les tentatives de ramener les professionnels du secteur et qui se sont révélées concluantes.

Après l’arrivée à terme du contrat-programme 2011-2015, il était en effet urgent de trouver un terrain d’entente avec les professionnels. Et c’est presque désormais chose faite.

«Le prix et la qualité du pain sont garantis d’ici 2022», écrit le journal qui affirme que l’intervention du ministre de l’Agriculture a été concluante au sein du comité ministériel comprenant également les départements de l’Economie et des finances et celui de l’Intérieur.

En fin de compte, il aura été décidé de conclure un nouveau contrat-programme couvrant la période 2018-2022 et qui sera signé dans les quelques mois à venir.

Ce contrat-programme est décliné, selon Al Ahdath, en quatre axes avec une grande implication du programme Maroc Vert.

Le futur contrat-programme avec les professionnels de la boulangerie inclut plusieurs mesures incitatives au profit des professionnels et ce sur la base des conclusions d’un bureau d’études mandaté pour effectuer une mise à plat de tout le système, en sonder les aspects positifs et surtout les lacunes.

Le gouvernement, en vertu de ce contrat-programme, promet d’injecter pas moins de 775 millions de dirhams au profit du secteur avec la promesse de continuer la lutte contre le secteur informel. 

Par Moncef El Fassi
Le 11/01/2018 à 20h21