Carte du Maroc tronquée de son Sahara: plus jamais ça, monsieur M'jid El Guerrab!

M'jid El Guerrab.

M'jid El Guerrab. . AFP

Pour promouvoir sa prochaine visite au Maroc, M'jid El Guerrab n'a rien trouvé de mieux que de publier une carte du Maroc amputée de son Sahara. Recadrage.

Le 13/01/2019 à 16h57

En publiant et en distributant un agenda relatif à la tournée que vous allez effectuer au Maroc (du 17 au 28 janvier 2019), vous avez, Monsieur M'jid El Guerrab, député marocco-français, tronqué la carte du Royaume du Maroc de ses provinces du sud, ce qui blesse les Marocains, ainsi que les Français qui vous ont élu ici, au Maroc. 

Vous avez envoyé cet agenda, illustré d'une carte de votre pays sans son Sahara, à quelque 40.000 ressortissants français établis au Maroc. Des Français qui adorent le Maroc, qui vous ont accordé leur voix, pour que vous siégiez à l'Assemblée nationale. Ils ont voté pour vous, pour que vous puissiez défendre leurs intérêts et l'intérêt d'un pays dont vous dépendez aussi, de par vos liens ancestraux: le Maroc.

On ne sait guère si cette carte amputée (et publiée par vos soins dans cet agenda) n'est là qu'un simple accident de parcours, on ignore également si ce n'était pas là un acte délibéré à l'encontre du Maroc. Vous conviendrez toutefois qu'un député de votre rang ne doit jamais ignorer un seul instant que cette "carte" est une atteinte flagrante à l'histoire, la fierté, et l'existence même d'une nation dont vous faites également partie... 

Vous avez certes rectifié votre geste premier en publiant promptement une nouvelle carte du Maroc, avec ses provinces du sud, et ce, dès les premières réclamations. Voilà une excellente réaction spontanée. 

Il vous reste à présent, puisque la circonscription dans laquelle vous avez été élu, inclut également l'Algérie voisine, de contribuer à pousser le régime d'Alger hostile au règlement de ce conflit artificiel, créé et entretenu par lui-même, pour déstabiliser le Royaume.

A bientôt et sans une nouvelle gaffe dans votre agenda.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/01/2019 à 16h57