Benabdallah à la tête du PPS: j’y suis, j’y reste

Le360

Revue de presseKiosque360. Nabil Benabdallah rempile à la direction du PPS pour un troisième mandat. Un nouvelle ère se profile pour les anciens communistes du Maroc et actuels meilleurs alliés des islamistes.

Le 13/05/2018 à 22h32

Sans surprise, Mohamed Nabil Benabdallah, ex-ministre de la Communication et ministre de l’Habitat débarqué par le roi Mohammed VI, rempile à la tête du PPS à l’issue du 10ème congrès national qui a clos ses travaux dimanche, à Bouznika.

«Benabdallah s’accroche au Livre», titre ainsi Al Ahdath Al Maghribiya qui, dans son édition de ce lundi 14 mai, revient en détail sur les coulisses du vote du Comité central qui a largement plébiscité Nabil Benabdallah.

Le secrétaire général reconduit dans ses fonctions pour un troisième mandat a, en effet, obtenu 371 des suffrages des 467 membres du Comité central de son parti, soit 80% des votes.Quant à son challenger, Said Fekkak, membre de la direction sortante et ex-patron de la Chabiba du parti, il a eu droit à 92 voix, poursuit le journal qui ajoute que Fekkak a crié aux magouilles, mais sans pouvoir étayer ses accusations par des preuves concrètes.

«Les secrets du Sphinx qui renaît de ses cendres». Tel est le titre (principal) du quotidien Akhbar Al Yaoum qui rapporte que, malgré les déboires essuyés, notamment, lors du séisme politique qui a coûté leurs places à plusieurs ministres et responsables, Nabil Benabdallah a pu se maintenir à la tête de sa formation politique pour un troisième mandat.

Petite formation de gauche (membre de la Koutla démocratique, en stand by), le PPS est l’un des six partis de la coalition d’El Othmani.Il lui a souvent été reproché d’avoir mis sa main dans celle des conservateurs du PJD. Mais il s’en est toujours défendu, affirmant que la participation du PPS était importante pour servir les intérêts du pays.Déjà, sous Benkirane, Nabil Benabdallah avait déclaré que le PPS tenait à être partie prenante dans l’Exécutif pour y apporter un brin de «rationalité».

Par Moncef El Fassi
Le 13/05/2018 à 22h32