Autonomie: une deuxième chance pour les populations de Tindouf

Vue aérienne du camp de Tindouf.

Revue de presseLes Marocains attendent maintenant de voir comment sera la suite des événements après que le Conseil de sécurité a clairement pris position en faveur du plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine. Cela suppose que les habitants sahraouis de Tindouf regagnent le Maroc et prennent le train en marche, en s’intégrant à la dynamique de développement des provinces du Sud du Royaume, en laissant derrière eux les pratiques éculées du séparatisme, du tribalisme et du régionalisme. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 18/11/2025 à 20h57

Dans une chronique, signée dans les colonnes du quotidien Assabah daté du mercredi 19 novembre, le journaliste, syndicaliste et homme politique Younès Moujahid a décliné sa vision de ce que doivent être les fondements de la mise en œuvre du plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine.

Après avoir brossé un aperçu historique sur le conflit artificiel créé autour du Sahara par les régimes libyen et algérien, Moujahid estime que la mise en œuvre du plan d’autonomie au Sahara marocain doit commencer par «l’intégration des séquestrés de Tindouf à la mère patrie, et rien d’autre». Ce qui signifie que la souveraineté du Maroc sur son Sahara est la base politique et le premier critère à prendre en considération en vue de l’application saine de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans une seconde étape, il s’agira de mettre sur pied les principes constitutionnels et juridiques, ainsi que des garanties internationales excluant tout appel ultérieur au séparatisme et imposant le respect des lois de l’État central.

De même, les institutions issues de la mise en application du plan d’autonomie, tout comme les grandes orientations économiques, sociales et culturelles, doivent renforcer la logique de l’intégration des Sahraouis de Tindouf dans le tissu national marocain. Il s’agit d’éviter et de réparer les divisions instaurées par la colonisation, du temps de la dictature franquiste, qui a tenté de fragmenter le Maroc en plusieurs entités artificielles. C’est malheureusement le régime algérien qui a repris à son compte cette pratique coloniale pendant plus de cinquante ans, avant de se casser les dents sur la patience et la détermination du Maroc à réunifier et défendre son territoire.

Cependant, l’auteur de la chronique met en garde contre une pratique encore très courante dans les pays arabes et certains pays en voie de développement. En effet, si, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’autonomie, des partis politiques peuvent être créés dans les provinces du Sud du Royaume, en aucun cas ces partis ne doivent être autorisés s’ils sont créés sur la base de considérations tribalistes ou régionalistes.

Par La Rédaction
Le 18/11/2025 à 20h57