Appel d’ONG sahélo-sahariennes à Ban Ki-moon pour considérer le Plan d’autonomie comme base de négociations

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU. 

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU.  . dr

Des ONG du Tchad et du Burkina Faso viennent de saisir par lettre le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-moon, pour l’appeler à prendre en considération le Plan d’autonomie marocain comme base de négociations et comme alternative crédible et sérieuse au conflit du Sahara.

Le 29/04/2016 à 11h30

L’appel contenu dans le projet de résolution du Conseil de sécurité pour une implication poussée des pays sahélo-sahariens dans la recherche d’une issue politique au conflit saharien n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Deux ONG du Sahel, «Tchad non violence», présidée par Pafing Guirki, l’Association de défense des droits et de la diversité culturelle (Burkina Faso, présidée par Issa Daillo), ainsi qu'une association basée à Laâyoune (Commission indépendante pour les Droits de l'Homme), viennent d’adresser un appel au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’appelant à considérer le Plan d’autonomie comme base des négociations et comme alternative crédible et sérieuse au conflit saharien.

«Nous voudrions saisir l’occasion pour exprimer notre gratitude aux Nations Unies pour l’intérêt que vous voudriez porter au Plan d’autonomie marocain comme base de négociations d’une solution durable et politique au conflit du Sahara occidental», peut-on lire dans la lettre, co-signée par le président de la Commission indépendante pour les droits de l'Homme (présidée par Naji Moulay Lahsen, Maroc).

«Nombre d’experts régionaux sont d’accord pour dire que le Maroc est le seul pays stable à l’échelle de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, nous considérons le Plan d’autonomie marocain comme une extension de la stabilité pour une région affectée par ce conflit quarantenaire. Le Plan d’autonomie est, en effet, la seule alternative sérieusee et crédible au Conflit du Sahara occidental», exhortent les ONG, dans cette lettre dont copie est parvenue à Le360.

«Les changements pacifiques conduits par le roi Mohammed VI en 2011 constituent une preuve de réussite de la transition du royaume vers la démocratie», font valoir les deux ONG, soulignant l’expérience typique menée par le Maroc, à travers la mise en place en 2011 du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), dans la promotion et le respect des Droits de l’Homme.

Par Ziad Alami
Le 29/04/2016 à 11h30