Apologie du terrorisme: 83 prisonniers salafistes dans le collimateur de la police judiciaire

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Revue de presseKiosque360. Pas moins de 83 prisonniers salafistes sont accusés d’apologie du terrorisme, notamment suite aux attentats de Paris perpétrés en novembre dernier.

Le 08/01/2016 à 22h25

Les membres de la police judiciaire ont mené plusieurs enquêtes sur quatre-vingt-trois prisonniers salafistes accusés d’avoir fait l'apologie des derniers actes terroristes qui ont meurtri Paris. Ces prisonniers salafistes ont été convoqués pour une première séance d’enquête préliminaire, le 30 décembre dernier, devant un juge d’instruction, à Salé, avant d’être transférés devant le procureur du roi auprès du tribunal de Rabat. C’est ce que rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce week-end des 9 et 10 janvier.

D’après le journal, la deuxième séance d’instruction au tribunal se tiendra le 26 janvier courant et aura pour objectif l’audition du premier groupe des prisonniers de Salé. Le second groupe de prévenus, quant à lui, comparaîtra devant le procureur du roi, hors de la ville de Salé, prochainement, d’après les sources d’Akhbar Al Yaoum.

Selon le porte-parole de la commission de défense des prisonniers islamistes, les membres de la police judiciaire, à Casablanca ont enquêté dans plusieurs prisons du royaume, notamment à Salé, Kénitra, Tanger et Souk Larbaâ.D’après Akhbar Al Yaoum, la police judiciaire a entendu pas moins de quatre-vingt-trois prisonniers salafistes, dont trente sont détenus à la prison de Salé II, sur leur position par rapport aux attaques terroristes perpétrées à Paris en novembre 2015.

Selon des sources d’Akhbar Al Yaoum, proches de l’instruction, l’intervention de la police judiciaire dans cette affaire fait suite à plusieurs rapports établis par les directeurs des prisons concernées. Ces rapports font état d’apologie des attentats de Paris par les prisonniers salafistes. Les employés de ces prisons ont affirmé, en tant que témoins, avoir constaté l’état d'euphorie dans lequel était plusieurs de ces prisonniers, suite à ces attaques terroristes.

Par Mouna Qacimi
Le 08/01/2016 à 22h25