Allégations de torture contre des détenus d'Al Hoceima: le verdict du CNDH

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Réagissant aux allégations de torture émises par certains détenus incarcérés suite aux événements d’Al Hoceima, le Conseil national des droits de l’Homme a mené une série d’enquêtes, expertises médicales en prime. Voici ce qui en ressort.

Le 28/06/2017 à 20h48

Les accusations de torture formulées par des personnes détenues suite aux manifestations d’Al Hoceima sont infondées: telle est la conclusion du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) qui a mené, comme le lui permet la loi (le Dahir 1.11.19 du 1er mars 2011), une série de rencontres et a diligenté des expertises médicales auprès de 19 détenus à la prison Oukacha de Casablanca et de 16 autres détenus à Al Hoceima, en plus d’une personne poursuivie en état de liberté.

L’expertise s’est déroulée le week-end des samedi 17 et dimanche 18 juin sous la supervision du professeur Hicham Benyaich, médecin légiste et président de l’Institut de médecine légale du Centre hospitalier Ibn Rochd à Casablanca, ainsi que du Dr Abdellah Dami, médecin légiste au même institut. Renseignement pris, le meneur des manifestations, Nasser Zefzafi, figure également parmi les personnes avec lesquelles ces rencontres et expertises ont été réalisées, au même titre qu’Aymen Fikri, poursuivi en état de liberté.

«En principe, nous devions rencontrer tous les détenus. Mais certains ont été relâchés au moment où nous avons mené l’enquête. Sinon, toutes les personnes ayant affirmé avoir été torturées ont été auscultées», précise cette source au sein du CNDH à le360. 

Par Tarik Qattab
Le 28/06/2017 à 20h48