Affaires africaines: le roi Mohammed VI envoie un signal fort avec un ministère dédié, selon «Le Point Afrique»

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Avec la création d'un ministère en charge de la Coopération africaine, le roi Mohammed VI «montre que le déploiement vers l'Afrique subsaharienne est plus que jamais l'un des axes majeurs de l'action internationale du Maroc», souligne le site d'information «Le Point Afrique».

Le 25/01/2018 à 11h07

Dans un article titré «Affaires africaines : Mohammed VI envoie un signal fort avec un ministère dédié», le site a mis en évidence les efforts déployés par le souverain pour «arrimer de manière profonde et durable» le royaume à l'Afrique subsaharienne et pour faire du «continent d'appartenance» l'espace d'échanges et de rayonnement privilégié du Maroc.

«Le Point Afrique», qui a rappelé le retour en apothéose du Maroc à l’Union africaine (UA), a relevé que la création d'un ministère dédié aux Affaires africaines constitue «un acte qui va au-delà du symbole».

«Une sorte de pendant politique à la décision prise par le vaisseau amiral de l'économie marocaine, l'OCP, de créer une structure dédiée, OCP Africa, pour accompagner les pays d'Afrique subsaharienne dans la sécurisation de leur agriculture, en tout cas pour ce qui concerne les engrais», a-t-il expliqué.

Aujourd'hui, plus de 1.000 entreprises marocaines sont implantées en Afrique. Elles y ont investi, sur la période 2008-2015 pas moins de 2,2 milliards de dollars, a indiqué le site en rappelant les nombreuses visites effectuées par le souverain dans les pays africains et les centaines d’accords qui les ont couronnées en vue notamment de diversifier l'éventail des espaces d'échanges, d'investissements et de production.

«Le Point Afrique» a souligné l’engagement historique du Maroc au sud du continent en évoquant la création, à l'heure de l'indépendance et de la libération des pays africains, d’un ministère des Affaires africaines dirigé par feu Abdelkrim Khatib, «un grand chirurgien, mais aussi une figure de la résistance».

«Indépendant en 1956, le Maroc était alors considéré comme une terre d'accueil par les mouvements de libération africains parmi lesquels, aux premières loges, le Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela et le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) d'Agostinho Neto», a écrit l’auteur de l’article.

Après avoir rappelé les propos du roi Mohammed VI définissant les attributions du ministre de la Coopération africaine, le site a observé que ceux-ci montrent qu'«il s'agit là d'un poste transversal à haute finalité économique et sécuritaire, risque terroriste oblige».

Pour diriger ce nouveau ministère «emblématique de l'importance» accordée par le roi à l'Afrique, le choix s'est porté sur Mohcine Jazouli, 49 ans, qui «fait partie des pionniers du secteur privé marocain qui se sont intéressés à l'Afrique subsaharienne», a relevé notamment la même source en évoquant le profil de l’homme, son brillant parcours ainsi que sa grande expérience et sa profonde connaissance de l’Afrique.

Le 25/01/2018 à 11h07