Adoption de l'Accord de pêche Maroc-UE: "un revers cinglant" pour Alger et le polisario

Abderrahim Atmoun, président de la commission mixte Maroc-UE

Abderrahim Atmoun, président de la commission mixte Maroc-UE . DR

L'adoption, mardi en plénière à Strasbourg, de l'accord de pêche Maroc-UE constitue un "revers cinglant" pour les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume, a souligné Abderrahim Atmoun, président de la Commission parlementaire mixte (CPM) Maroc-UE, du côté marocain.

Le 12/02/2019 à 16h07

Dans une déclaration à la MAP, Atmoun a affirmé que ce vote, qui représente "une victoire pour le Maroc sur les plans politique et économique" permettra au Royaume et à l'UE de franchir un nouveau palier dans leur partenariat stratégique.

Tout en saluant le sens de responsabilité dont ont fait preuve les députés européens, Atmoun a loué les efforts considérables déployés par la diplomatie officielle et parlementaire tout au long du processus ayant abouti à ce vote positif.

Le nouvel accord de pêche, adopté à 415 voix pour, 189 contre et 49 abstentions sur 653 députés présents à la plénière, couvre la zone de pêche qui s'étend du parallèle 35 au Nord, au parallèle 20 au Sud, soit de Cap Spartel à Cap Blanc, au sud de la ville de Dakhla.

Il précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).

L’accord comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées et prévoit des exigences techniques visant la préservation de la durabilité des ressources halieutiques et la protection de l’environnement marin.

Le 12/02/2019 à 16h07