Alger a été la première à réagir, via un diplomate que l’APS n’a pas eu l’honnêteté de citer, à l’adoption de l’Accord agricole, hier mercredi 16 janvier, suite au vote franc et massif en faveur de la reconduction dudit accord, incluant les provinces sahariennes marocaines. Amar Belani, puisqu’il faut bien mettre un nom sur le visage de ce diplomate qui fait de la «marocophobie» son registre de commerce, a qualifié de «funeste pour les institutions européennes et le droit international», le jour où cet Accord a été adopté à une majorité écrasante par les eurodéputés (440 voix pour, 167 contre).
Le très bavard Amar Belani, accrédité à Bruxelles pour servir la soupe à l’entité fantoche «rasd» plutôt que de servir les intérêts du peuple algérien frère, aurait mieux fait de dire que ce mercredi restera «un jour funeste» plutôt pour Alger, parrain officiel très généreux du front (du Mal!), auquel elle continue d’apporter un soutien financier -350 milliards de dollars gaspillés à entretenir une chimère au dépens du pauvre contribuable algérien-, diplomatique, voire militaire, abstraction faite du «refuge» qu’elle continue d'offrir à ce front de la «honte!» et où près de 20.000 sahraouis marocains sont pris en otage et humiliés de manière systématique depuis maintenant plus de quarante ans.
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Mais passons, car la vérité a fini par exploser à la face hideuse de ce régime algérien incroyablement haineux. Et c’est la majorité des représentants des peuples européens qui se sont chargés de la lui administrer, magistralement, de manière transparente, tout aussi transparentes que les urnes auxquelles ils se sont rendus hier mercredi pour exprimer un «oui» franc et massif en faveur du nouveau protocole reconduisant, n’en déplaise au front de mercenaires et à leurs maîtres galonnés tapis dans le luxueux club des Pins, à Alger, l’Accord agricole Maroc-UE, prévoyant les mêmes préférences tarifaires pour les produits agricoles issus du Sahara marocain.
Au lieu de se rendre à l’éclatante évidence de la décision finale du parlement de Strasbourg, icône emblématique de la démocratie mondiale, le dénommé Amar Belani, connu pour ses piges nauséeuses (et sous un pseudonyme!, -il n'a pas le courage de ses "idées" crasses!) dans les colonnes d’un journal à la solde des barbouzes algériennes, se permet d’en baver sur les règles du jeu démocratique, de la même manière que le fait le régime despotique algérien, comptable de la dilapidation de 1000 milliards de dollars sous le règne d'Abdelaziz Bouteflika!
"Cette véritable forfaiture commise ce jour au Parlement européen transgresse de manière outrancière et crasse les arrêts de la CJUE qui a statué sur le caractère "distinct" et "séparé" du territoire du Sahara occidental", a-t-il aboyé, en désespoir de cause, puisque la caravane s’est remise en branle, après une guéguerre de deux ans où Alger n’a lésiné sur aucun moyen pour tenter de retarder la reconduction de l’Accord agricole, en se basant sur le verdict rendu fin 2016 par la Cour de la justice de l’UE, conditionnant la reconduction dudit Accord à l’impératif qu'il profite à la population saharienne marocaine. Un impératif auquel le Maroc donne largement satisfaction, comme cela a été confirmé par les experts techniques dépêchés par l’UE dans les provinces sahariennes.
Mais ce que le diplomate algérien omet de relever, autant que les sous-fifres terrés dans le camp de Rabouni, c’est que ledit verdict de la CJUE n’a à aucun moment reconnu le polisario, à plus forte raison ce faux statut dont il excipe mensongèrement de «représentant exclusif du peuple sahraoui»! Le verdict de la CJUE a été on ne peut plus clair en précisant que ledit front polisario n’avait pas de «qualité d’agir» au nom des sahraouis.
De quelle "légalité" ose encore parler, ce monsieur Amar Belani?
Une chose est sûre: les apparatchiks algériens "vomis" par leur peuple ne craignent plus le ridicule.