Accord de pêche Maroc-UE: Polisario et consorts déboutés au plus haut sommet de la pyramide européenne

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Le Conseil des ministres des 28 États membres de l’Union européenne, la plus haute instance décisionnelle de l’UE, a mandaté, lundi 16 avril, la Commission européenne pour négocier un nouveau protocole de pêche Maroc-UE incluant le Sahara marocain.

Le 16/04/2018 à 11h17

Approuvé sans aucune opposition de la part des États membres, ce mandat donne le coup d’envoi officiel des négociations que mènera dans les tout prochains jours l’exécutif européen avec le Royaume, en vue de conclure un nouvel accord, le protocole actuel arrivant à échéance le 14 juillet prochain.

Ce mandat de négociation confirme non seulement la poursuite du partenariat entre le Maroc et l’UE dans le secteur de la pêche, mais constitue un gage supplémentaire de sécurité juridique des accords liant le Royaume à l’Europe.

La consolidation de ce partenariat est une nouvelle victoire diplomatique du Royaume, qui a su faire face avec sagesse et fermeté à "la guérilla judiciaire" orchestrée par l’Algérie et le Polisario visant ces accords commerciaux avec l’Europe.

L’adoption de ce mandat apporte également un démenti formel aux allégations véhiculées par l’Algérie et le Polisario, sur une prétendue exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara sans que les populations puissent en profiter, car le Conseil de l’UE auquel appartient la prérogative de définir la politique étrangère et de sécurité commune de l'UE et de conclure au nom de l’ensemble des États membres les accords internationaux, a su prendre la bonne mesure des efforts déployés par le Royaume pour le développement de la région du Sahara marocain, à la faveur d’ambitieux programmes de relance économique. Le Conseil a pris en considération l'intérêt et les revendications des populations, qui, aujourd’hui à travers leur large participation dans les conseils élus, dans la société civile et dans les différentes sphères décisionnelles, sont les acteurs essentiels de la démarche participative qui préside à la gestion de la chose publique locale.

Ce constat a d’ailleurs été confirmé, chiffres à l’appui, dans un rapport d’évaluation de l’actuel accord de pêche élaboré par la Commission européenne qui souligne que la région de Dakhla-Oued Eddahab est celle qui a reçu le plus de financement de l’appui sectoriel, avec 47% des budgets prévus, suivie de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra avec 19% des budgets.

Selon le même document, le protocole d’accord de pêche a été efficace dans son objectif de soutenir le développement durable du secteur à travers notamment la création de postes d’emplois tout en contribuant à élever le niveau de compétences des travailleurs locaux du secteur.

Les efforts de développement ainsi consentis par le Maroc, au prix de multiples sacrifices, expliquent clairement le fait que l’indice de développement humain dans les provinces du Sud est aujourd’hui supérieur à la moyenne nationale.

L’adoption par l’UE du mandat de négociation d’un nouvel accord de pêche s’inscrit enfin dans le prolongement de la déclaration conjointe, du 27 février dernier, rendue publique par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita et la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité, Federica Mogherini, dans laquelle les deux parties ont «confirmé leur attachement au partenariat stratégique entre le Maroc et l’UE et leur détermination à le préserver et à le renforcer».

Les vaines tentatives du Polisario et de l’Algérie de mettre en difficulté le Maroc dans ses relations internationales sont ainsi mises en échec à la faveur d’une diplomatie dynamique agissante et décomplexée et de la mobilisation de tous les instants des forces vives de la Nation derrière SM le roi Mohammed VI pour la défense des causes sacrées du Royaume, à leur tête l’intégrité territoriale nationale unie et indivisible.

Par Adil Zaari Jabiri (MAP)
Le 16/04/2018 à 11h17