40 séparatistes de l’intérieur à Boumerdès, pour faire leurs "Kalachs" chez les officiers algériens

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010.

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010. . dr

Pas moins de quarante «frontistes de l’intérieur» s’apprêtent à se rendre vendredi 26 juillet via l’aéroport Mohammed V, à Casablanca, dans la ville algérienne de Boumerdès, à l’invitation du front polisario et d'officiers algériens. Voici pourquoi.

Le 24/07/2019 à 11h04

La 10è édition de «l’université d’été des cadres du front polisario» aura lieu du 27 juillet au 8 aout à Boumerdes, claironne l’agence de presse algérienne, APS, qui rapportait les axes d’une conférence animée hier mardi 23 juillet par le dénommé Mohammed Ould Salek, soi-disant «ministre sahraoui des affaires étrangères».

Le «vizir» de l’entité cartoonienne a annoncé par la même occasion que 40 sur les 400 «cadres» invités à la prétendue «université d’été» sont issus du Sahara marocain!

Chaque été, lesdits «cadres sahraouis» se déplacent ainsi en toute liberté des provinces sahariennes marocaines vers la wilaya algérienne de Boumerdes, munis de passeports bel et bien marocains pour être entraînés par des officiers algériens aux techniques de propagande (manipulation de l'information, guerre psychologique...) et au maniement des armes, en perspective de leur déploiement dans les provinces sahariennes marocaines.

Il n'est évidemment pas besoin d’être devin pour se représenter la suite: orchestrer et provoquer des violences comme ce fut le cas,dans la nuit du vendredi 19 à samedi 20 juillet derniers à Layoune, en marge des célébrations du sacre de la sélection algérienne à la CAN 2019. 

Ces incidents, qui ont tragiquement emporté une femme à la fleur de l'âge (24 ans), ont remis à l'esprit les tristement célèbres événements de Gdim Izik, quand des nervis séparatistes, ayant fait leurs "Kalachs" à Boumerdes, ont mis à feu et à sang, la localité de Gdeïm Izik, 30 kilomètres de Laâyoune, faisant ainsi dix morts tragiques dans les rangs des forces de l'ordre, dont le corps de l'un d'entre eux a été profané, en violation du respect dû au corps humain. 

Vous comprendrez évidemment que le déplacement en Algérie de ces nervis enragés, rémunérés à coup de pétro et de gazo-dollars algériens, n'est pas pour faire des vacances.

En ligne de mire de cette prétendue "université d'été", la stabilité du Sahara marocain que les ennemis tentent impunément de mettre en danger. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 24/07/2019 à 11h04