Vidéo. Accusé de plagiats, Gad Elmaleh banni d’une scène de Montréal

Gad Elmaleh. 

Gad Elmaleh.  . DR

Le 31/01/2019 à 17h11

VidéoLa vidéo dénonçant d’autres multiples tricheries, sur la chaîne YouTube CopyComic, commence à faire des ravages. A la fois Marocain, Canadien et Français, l’humoriste ne sera plus invité au Bordel Comédie Club de Montréal, annonce le quotidien québécois Le Devoir. Dur.

Gad Elmaleh, qui a lancé, à son retour du Québec, la fameuse expression le "oualou aérien" doit se sentir très mal, en ce moment.

A Montréal, ville où il a été étudiant à la fin des années quatre-vingt-dix, une salle de spectacle, le Bordel Comédie Club, vient d’annoncer sa décision "de bannir l’humoriste Gad Elmaleh de sa liste d’invités, après que la chaîne CopyComic eut mis en ligne une vidéo alléguant que l’humoriste de réputation internationale copie d’autres humoristes, dont les Québécois Martin Matte et Patrick Huard".

C’est le quotidien québécois Le Devoir qui l’a annoncé, tout en rappelant que l’humoriste s’était déjà produit sur cette scène montréalaise.

Mise en ligne sur YouTube le mardi 29 janvier dernier, cette vidéo d’un peu plus de treize minutes met en évidence les étranges similitudes entre des vannes issues de sketches de Gad Elmaleh et ceux de plusieurs humoristes, comme les Américains Steven Wright et Jerry Seinfeld, les Québécois Martin Matte et Patrick Huard, ainsi que les Français Dany Boon et le très décrié Dieudonné, à plusieurs reprises accusé d’antisémitisme.

Toutefois, le quotidien montréalais indique que "les humoristes québécois mis en cause dans la vidéo de CopyComic, Martin Matte et Patrick Huard, n’ont pas répondu aux appels du Devoir". 

Celui qui opère sous le pseudonyme de Ben, et anime la chaîne CopyComic sur YouTube, a promis de mettre en ligne, dès début février, une seconde vidéo dénonçant d’autres plagiats de Gad Elmaleh.

On le sait déjà, le monde du stand up est dur, cruel, cynique et peu amène…

Gad Elmaleh doit sans doute, à l’heure qu’il est, avoir des sueurs froides à la perspective des réactions en chaîne qui l’attendent.

Saura-t-il expliquer (et justifier) ses multiples "emprunts"?

Et saura-t-il, surtout, dénoncer, à son tour, un système que beaucoup qualifient de "pourri", où les plagiats sont légion?

Par Leïla Driss
Le 31/01/2019 à 17h11