Révélations: on connaît la nouvelle victime présumée de Lamjarred

Saad Lamjarred se faisant photographier dans les ruelles de Saint-Tropez, en juillet dernier.

Saad Lamjarred se faisant photographier dans les ruelles de Saint-Tropez, en juillet dernier. . DR

Dans son édition électronique de ce lundi soir, le quotidien Nice Matin révèle l’identité de la victime présumée ayant dénoncé le chanteur marocain à Saint-Tropez. Une information judiciaire a été ouverte. Détails.

Le 27/08/2018 à 20h18

On en sait un peu plus sur la nouvelle affaire de viol dont est accusé le chanteur marocain Saad Lamjarred. D’après Nice Matin, l’artiste est dans de sales draps. Et pour cause, à l’expiration de sa garde à vue, prévue demain mardi au matin, il sera déféré au Parquet. Une information judiciaire sera ouverte, un «signe que les gendarmes de la brigade de recherches de Gassin ont réuni suffisamment d'éléments pour ouvrir une enquête», lit-on.

Les faits qui sont reprochés à Saad Lamjarred, accusé de «faits caractérisés de viol» se seraient produits à l'établissement tropézien Ermitage, information non encore confirmée. La plaignante elle, est âgée de 29 ans (elle est née en 1989). Elle est originaire des Alpes-Maritimes, une Azurienne donc. Elle travaillait à Saint-Tropez en tant que saisonnière, «mais pas au sein de l’Ermitage» où la rencontre avec Lamjarred aurait eu lieu, indique le quotidien.

Et d’indiquer, photo à l’appui, que la star de la pop marocaine s’était déjà rendue dans cette région en juillet. Il n’était d’ailleurs pas rare de la croiser, en train de faire du shopping ou faire la fête la nuit. Tout comme elle prenait un malin plaisir à se faire prendre en photo par un photographe attitré.

Pour rappel, la garde à vue du chanteur marocain, soupçonné de viol dans la célèbre station française dans la nuit de samedi à dimanche, a été prolongée de 24 heures ce lundi matin. Le parquet de la ville de Draguignan, dans le sud-est de la France, évoque "une affaire complexe" qui s'est déroulée "dans le cadre de rencontres dans des établissements de nuit" avec "deux versions diamétralement opposées (qui) s'entrechoquent", nécessitant "la poursuite des investigations et l'audition de tout témoin utile".

Par Youssef Bellarbi
Le 27/08/2018 à 20h18