Vie privée, attaques contre Trump...Michelle Obama dit tout

Michelle Obama, première first lady noire de l'histoire des Etats-Unis. 

Michelle Obama, première first lady noire de l'histoire des Etats-Unis.  . DR

Dans ses mémoires, l’ex-première dame Michelle Obama confie ses difficultés à tomber enceinte, son désintérêt de la politique et l'impossibilité pour l'ancienne Première dame américaine de pardonner à Donald Trump la polémique sur la citoyenneté de son mari, selon des extraits de son livre.

Le 10/11/2018 à 09h37

Dans "Becoming" ("Devenir"), à paraître ce mardi, la native de Chicago se dit surprise que tant de femmes américaines aient voté pour le "misogyne" Trump, plutôt qu'Hillary Clinton en 2016.

Michelle Obama, 54 ans, ne cache pas le choc ressenti lorsqu'elle a entendu l'enregistrement de Donald Trump dans lequel il se vantait de pouvoir "attraper les femmes par la chatte". Elle évoque alors son "corps (qui) tremblait de colère".

L'extrait le plus marquant dans ces attaques en règle contre le locataire de la Maison Blanche? Elle ne lui "pardonnera jamais" la polémique sur le lieu de naissance de son mari.

Le milliardaire new-yorkais est l'un de ceux à avoir suggéré, à plusieurs reprises, que l'ancien sénateur de Chicago était né au Kenya et non aux Etats-Unis. Une façon de remettre en cause la légitimité du mandat du président Obama, la fonction suprême étant réservée aux personnes nées sur le sol américain.

C'était "fou et mesquin, bien sûr, le sectarisme et la xénophobie sont à peine dissimulés", tacle la première "First Lady" noire de l'histoire américaine.

"Et si quelqu'un d'instable avait chargé un pistolet et était venu à Washington? Et si cette personne s'en était prise à nos filles?", accuse-t-elle, dans de premiers extraits diffusés vendredi par la chaîne ABC et le Washington Post.

"Donald Trump, avec ses insinuations bruyantes et irresponsables, a mis en danger ma famille. Et pour ça, je ne lui pardonnerai jamais".

La réponse du président républicain n'a pas tardé.

"Michelle Obama a été payée très cher pour écrire un livre et ils insistent toujours pour que vous sortiez des polémiques", a-t-il lancé à des journalistes avant de s'envoler pour la France pour les commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

Le 10/11/2018 à 09h37