Une nouvelle preuve, une de plus, mais de trop, de la corruption qui ronge l'Algérie. Un pont qui devait relier Tebessa, ville algérienne frontalière de la Tunisie, à l'autoroute est-ouest, s'est effondré samedi 16 septembre au matin, 24 heures après son inauguration. La vidéo, filmée sur les lieux par un caméraman de la télévison Echorouknews, renseigne à tous points de vue sur le jeu de massacre auxquelles des dirigeants algériens peu scrupuleux continuent de se livrer impunément, au détriment d'un peuple qui n'a (presque) plus que les yeux pour pleurer. Les témoignages indignés recueillis par ladite télévision auprès des habitants de Tebessa, pour ne pas parler de cette déferlante de réactions indignées de leurs concitoyens sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, en disent long sur le calvaire de tout un peuple livré en pâture à la prédation d'un régime prêt à tout sacrifier pour assurer sa survie.
Une attitude qu'explique largement la réaction du ministère algérien des Travaux publics, qui a conclu à un "simple incident dû à une erreur technique"! "Une poutre mal placée", a-t-il simplement argué, alors que l'incident, dû plutôt à la triche sur les matériaux de construction, aurait pu, qu'à Dieu ne plaise, causer des dégâts humains importants.
Venant d'un régime corrompu jusqu'au bout des ongles, cet incident illustre, à qui veut bien voir, la débâcle d'un système qui a érigé l'impunité au rang de "mode de gouvernance"!