Le régime vert-kaki semble avoir trouvé la parade pour faire passer le simulacre d’élection présidentielle, prévue ce jeudi 12 décembre: voter à la place du peuple algérien, en truffant les urnes de faux bulletins de vote!
Des nouvelles en provenance de la Kabylie, entre autres régions de l’Algérie, indiquent que des urnes ont été retrouvées déjà pleines hier mercredi au soir à la mairie de Tizi Ouzou, avant qu’elles ne soient réduites en miettes, quelques mètres plus loin.
Ce plan machiavélique mais pas surprenant de la part d'un régime rompu à la fraude, - faiseur et défaiseur de présidents!-, a amené les manifestants anti-vote à investir en masse ce jeudi matin, qui marque le début de ce simulacre de scrutin, les bureaux de vote et casser les urnes (voir vidéo ci-contre).
On ne confisque pas (impunément) la volonté d'un peuple, qui se bat pacifiquement depuis pratiquement dix mois (22 février 2019) contre cette manoeuvre de survie d’un régime férocement prédateur, impitoyablement liberticide et pitoyablement méprisant envers ses citoyens.
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L’attachement hystérique du chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaîd salah, à cette «présidentielle» émane plus d’une volonté de recyclage du système vingtenaire de l’ex-«raïss» Bouteflika, pourtant responsable de la déliquescence de l’État algérien, à la faveur d’une mafia rapace comptable de la dilapidation (excusez du peu!) de 1000 milliards de dollars durant les deux dernières décennies.
De qui se moque-t-il encore le Général Ubu, déjà accusé d’avoir transformé l’état-major de l’armée en «chasse gardée au service des copains et des coquins»? De quelle «légitimité» peut-il encore exciper pour imposer une «élection» à un peuple qui a pourtant dit «NON» à cette imposture, destinée à recycler un régime impopulaire, en rupture de ban, et viscéralement corrompu?
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Face à cette mascarade, les chantes invétérés de la démocratie, en Europe notamment, préfèrent regarder ailleurs, livrant le peuple algérien frère en proie au diktat de la bête galonnée, en contrepartie du bradage des énergies fossiles dont regorge le sol algérien, notamment le pétrole et le gaz, dont les recettes n’ont jamais réellement bénéficié à l'Algérie.
Courage, couchez!