Mauritanie: TMLSA réduit ses effectifs

Décidemment le secteur minier mauritanien traverse une mauvaise passe. Après avoir ouvert un programme de départ volontaire au profit de ses employés éligibles, TMLSA vient d’annoncer un nouveau programme de licenciement pour motif économique. En tout, ce sont quelques 148 salariés travaillant au niveau du site minier de Tasiast et du bureau administratif de Nouakchott qui seront concernés par ces licenciements.

Selon le producteur d’or, cette opération se fait dans le respect de la réglementation du travail en vigueur. Mieux, en plus du paiement des droits et avantages acquis, chaque salarié licencié bénéficiera, selon la société, d’une indemnité sociale à hauteur de 1 000 000 d’ouguiyas (environ 2 600 euros), d’une couverture médicale d’une durée de 6 mois, d’un accès à la bourse de formation technique et professionnelle prise en charge par TMLSA, ainsi qu’un financement et un soutien pour les projets de création de nouvelles entreprises développées par les employés.

Pour rappel, cette opération intervient après le programme de départ volontaire auquel 78 employés s'étaientt inscrits. Toutefois, ce nombre était inférieur à la réduction d’effectifs ciblée par la société.

Selon le communiqué de l’entreprise, «la réduction des effectifs s’inscrit dans le cadre d’un plan mis en œuvre par la Société pour réduire les coûts de production élevés de la mine de Tasiast et, de ce fait, préserver l’avenir de la mine dans un contexte marqué par la baisse du prix de l’or».

Avec cette réduction de ses effectifs, TMLSA compte réduire ses coûts de production en agissant parallèlement sur d’autres variables : réduction du nombre de postes d’expatriés, la réorganisation des opérations sur le site de Tasiast et l’optimisation de la gestion des sous-traitants.

A noter que TMLSA emploie 2 200 salariés mauritaniens sur le site par la société et ses sous-traitants. La société contribue à la création de valeur pour l’économie mauritanienne sachant que le montant global des salaires, taxes et contratS avec les fournisseurs locaux ont atteint 98 milliards d’ouguiyas (environ 255 millions d’euros).