Mauritanie: le pétrole ne rapporte plus grand-chose à l'Etat

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Revue de presseLes revenus du pétrole se sont établis à 400 000 dollars en septembre. Dans une conjoncture de chute du cours du baril sur le marché international, l’or noir ne brille plus autant comme pourvoyeur de richesses.

Le 27/10/2015 à 18h00

Les chiffres mensuels du Trésor mauritanien sont à la Une des principales publications locales de Nouakchott. En l’occurrence, les recettes de l’Etat tirées du pétrole sont particulièrement traitées par les grands titres de la presse papier, mais surtout électronique.

Les revenus de l’Etat mauritanien, tirés des recettes pétrolières au cours du mois de septembre 2015, se situent à 397.331,21 dollars. C’est ce qu’indique en première page, la publication électronique "mauritanies1.mr". Le journal se base sur une mise à jour de la Banque centrale de Mauritanie (BCM). La source poursuit en indiquant qu’en volume "la production pétrolière du mois de septembre est de 154.000 baril". Le support ajouter que "pendant la même période, aucun retrait n’a été opéré sur le compte du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH) dont le solde est de 66,431 millions de dollars".

Les recettes du FNRH sont constituées par l’ensemble des revenus de l’Etat provenant directement ou indirectement des activités dans le secteur en amont et en aval des hydrocarbures, en particulier dans le domaine de l’exploration et de la commercialisation. "Ce fonds est domicilié en France, mais est exclusivement géré par la BCM", explique-t-on auprès de cette publication électronique.

La baisse du prix international du baril aurait pesé sur les revenus de l’Etat mauritanien, tirés des activités d’exploitation pétrolière. Mais les ressources minières compensent bien cette conjoncture. En effet, d’autres supports d’information rappellent quant à eux les 369 millions de dollars de revenus tirés des mines, annoncés récemment par le Comité National d’Initiative de Transparence des Industries Extractives (CNITIE).

L’instance s’est basée sur un rapport du cabinet britannique Moore Stephens. Cela entre dans le cadre de l’Initiative mondiale pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Ainsi, selon plusieurs médias, les entreprises extractives et les administrations publiques ont reporté respectivement les paiements et les revenus provenant du profit oil-part de l’Etat dans les blocs pétroliers, des taxes sur les bénéfices, des dividendes, des bonus, des droits et frais de licences et des autres flux de paiements significatifs.

Par Souleymane Baba Tounde
Le 27/10/2015 à 18h00