Manifestation du vendredi 8 mars à Alger: 195 arrestations

La police algérienne interpelle un manifestant opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, samedi 1er mars à Alger.

La police algérienne interpelle un manifestant opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, samedi 1er mars à Alger. . DR

La police a annoncé avoir arrêté 195 personnes vendredi à Alger après des heurts entre jeunes et policiers qui ont fait 112 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, à la fin de la gigantesque manifestation contre un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika.

Le 09/03/2019 à 11h25

Une marée humaine a envahi pacifiquement durant plusieurs heures, dans une ambiance festive, les rues d'Alger, pour un 3e vendredi de manifestation.

Alors que la nuit tombait et que le cortège s'était dispersé sans incident, des heurts ont opposé des groupes de jeunes aux policiers bloquant l'accès à une avenue menant à la présidence de la République.

"A la fin de cette journée du vendredi 8 mars 2019 (...) un nombre important de délinquants s'est manifesté dans le but de commettre des actes de saccage et de vandalisme", explique la Direction générale la sûreté nationale algérienne (DGSN).

"L'intervention des services de police a permis l'interpellation de 195 individus", poursuit la DGSN, précisant que 112 policiers ont été blessés dans les heurts, selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle APS.

Comme les deux vendredi précédents, les manifestants ont défilé pacifiquement et sans incident notable, avant qu'éclatent ces heurts une fois le cortège dispersé, comme les semaines passées.

Le 09/03/2019 à 11h25