Organisé à la demande de la majorité des avocats, ce sit-in a eu lieu dans le hall du Tribunal Abane-Ramdane d'Alger en présence d’un dispositif sécuritaire très important, a-t-on constaté sur place.
Les contestataires ont scandé plusieurs slogans appelant à la liberté de manifester et exprimé leur refus du 5ème mandat du chef de l’Etat sortant. Ils se disent également prêts à défendre toutes les personnes qui sont encore en état d’arrestation.
Un total de 41 personnes ont été arrêtées, vendredi en Algérie, lors de manifestations contre la candidature de Bouteflika pour un 5è mandat, selon la police algérienne.
Depuis l’annonce officielle de la volonté de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia de briguer un 5e mandat, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour exprimer leur colère de ce qu’ils qualifient de «mandat de trop» du chef de l’Etat sortant. Les manifestants, brandissaient des banderoles et autres pancartes portant des slogans hostiles au pouvoir en place et à la candidature du Président sortant.
Les manifestations ont pris une grande ampleur, vendredi, particulièrement dans la capitale, Alger, où c’est la première fois en presque vingt ans qu’une marche "politique" imposante y est organisée dans les rues et que les Algériens sortent simultanément dans plusieurs villes aux quatre coins du pays.