Inde-Afrique: le Sénégal mise sur les secteurs porteurs

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Revue de presseLe Sénégal et l’Inde comptent doper leur coopération économique. Le Sénégal souhaite que celle-ci soit axée sur des secteurs jugés prioritaires : énergie, agriculture et infrastructure.

Le 29/10/2015 à 19h58

Le troisième Sommet Inde-Afrique qui se déroule actuellement à New Delhi,, en présence de vingt-sept chefs d’Etat, de six Premiers ministres et d’autant de vice-présidents, a été l’occasion pour le Président sénégalais Macky Sall d’afficher ses orientations quant à la voie qu’il souhaite donner à la coopération entre son pays et l’Inde.

Selon le site d’information sénégalais rewmi.com, le président Macky Sall a souligné que «le Sénégal apprécie positivement sa coopération avec l’Inde, dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’industrie automobile, les mines, le transport, la santé, l’hydraulique rurale et les TIC». Toutefois, il ajoute que les deux pays peuvent faire un peu plus. Et dans ce cadre, il a proposé à la coopération sénégalo-indienne, selon le site d’information, de donner la priorité aux secteurs porteurs de croissance et de développement, comme l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’énergie et les infrastructures.

Et en tant que président en exercice du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), il a souligné que les Etats africains devraient, avec la coopération indienne, s’atteler à «mobiliser des capitaux pour assurer le financement des projets prioritaires d’infrastructures». Dans ce cadre, il a surtout mis l’accent sur la réalisation de routes, de chemins de fer, de ponts, de centrales électriques, des nouvelles technologies, etc.

A noter que l’Inde est devenue un partenaire important du continent. Les échanges entre le pays de Ghandi et l’Afrique ont atteint environ 72 milliards de dollars en 2014-2015.

Afin de renforcer sa coopération avec l’Afrique, l’Inde va mettre à la disposition du continent noir, pour les cinq prochaines années, un crédit concessionnel de 10 milliards de dollars et va accueillir quelque 50.000 étudiants africains dans les cinq années à venir.

Par Moussa Diop
Le 29/10/2015 à 19h58