Gabon: le numérique comme pilier du développement

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Revue de presseLe numérique occupe une place de choix dans la politique de développement de l’Etat gabonais. Libreville a en effet lancé plusieurs projets d’envergure qui confortent sa vision.

Le 29/09/2015 à 15h59

C’est le site d’information alibreville.com qui évoque le sujet dans sa publication de ce mardi 29 septembre. L’Etat gabonais entend faire du numérique un axe stratégique de sa politique de développement. L’année 2015 restera dans la mémoire collective comme étant celle de l’explosion du numérique au Gabon, souligne notamment alibreville.com, citant le lancement du projet de construction des villages numériques, en février 2015, et du projet «Train my Generation», au mois de mai.

C’est un grand chantier de construction de plus de 2.500 centres ou villages numériques qui est lancé, grâce à un partenariat entre le gouvernement et le géant coréen Samsung. «La mise en place de ces plateformes novatrices permettra de réduire les inégalités d’accès aux services de base dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’électricité et de l’eau dans les zones défavorisées des villes et des villages», soutient le ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet.

Avec ce projet, le Gabon veut, en effet, briser la fracture numérique entre les villes et les villages, dans le but de favoriser le développement intégré du pays.

Selon alibreville.com le projet va permettre de résoudre, entre autres, les problèmes liés au déficit d’enseignants et de médecins spécialistes dans les zones rurales. En clair, grâce aux Technologies de l’information et de la communication (TIC), l’Etat gabonais envisage de démocratiser l’accès aux savoirs et aux soins de santé, quels que soient le niveau de vie des populations et le lieu où elles vivent, via la télé-éducation, la télé-médecine et l’utilisation de l’énergie solaire, précise encore le site d’information.

Le second projet, «Train my generation», lancé en partenariat avec l’UNESCO et l’opérateur de téléphonie mobile Airtel, vise à former 5.000 jeunes âgés de 17 à 35 ans, sur trois ans, dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication.

Dans les détails, le programme est composé de quatre composantes, parmi lesquelles le soutien scolaire par la formation à distance, l’accompagnement à l’entrepreneuriat des jeunes et l’accompagnement aux métiers par des bourses de formation dans des domaines spécialisés de l’économie numérique. «Notre ambition est de construire une société plus forte et plus intelligente avec la création des technopoles, qui apporteront plus de croissance et d’emplois, ainsi que la réduction de la pauvreté et des inégalités», explique Armand Clotaire Lichambany, directeur général de la promotion de l’économie numérique.

Enfin, rappelons que le Gabon vient d’ailleurs de recevoir le prix «TIC pour le développement durable» attribué par l’Union internationale des télécommunications (UIT), lors d’une cérémonie organisée, le 27 septembre, au siège des Nations Unies à New-York en marge du 150ème anniversaire de l’UIT.

Par Ismail Benbaba
Le 29/09/2015 à 15h59