La lutte contre le terrorisme a été au centre des discussions de la 48ème cession de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Concernant le volet sécuritaire, notamment la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui sévissent dans l’espace CEDEAO, surtout au Mali, les leaders ouest-africains ont exhorté l’Union africaine et les Nations Unies à entériner la création d’une Force d’intervention rapide, pour mieux gérer ces fléaux au nord du Mali et dans le reste du sahel.
Aussi se sont-ils félicités des efforts engagés par le gouvernement malien pour assurer la consolidation de la paix et de la sécurité, ainsi que des actions menées en vue de garantir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation. Avant de se féliciter du processus de démocratisation en cours en Guinée Bissau.
Par ailleurs, en vue d’apporter, de manière collégiale et encore plus énergique, aux diverses menaces sécuritaires dans la région, notamment le terrorisme, l’extrémisme violent, la piraterie maritime, les trafics et autres formes de crimes transnationaux organisés, les dirigeants ont réitéré leur engagement à œuvrer dans ce sens.
Par rapport aux actes terroristes, barbares et lâches, ils ont fermement condamné l’attaque terroriste du 20 novembre 2015 perpétrée contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, tout comme celles qui sont récurrentes du groupe Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad.
Ils ont ainsi lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle accompagne les efforts déployés dans la région pour lutter efficacement contre le terrorisme. En outre, ils ont exhorté les Etats membres à prendre, en fonction de leurs réalités nationales, des mesures appropriées visant l’interdiction de tout port vestimentaire rendant difficile l’identification des personnes.