Pour la première fois depuis l'instauration du multipartisme en Algérie dans les années 1990, il y a eu plus d'un candidat à la présidence de l'Assemblée nationale populaire (APN). Deux candidats islamistes et une candidate d'un parti laïque ont affronté Said Bouhadja, le favori, candidat du Front de libération nationale (FLN, ex parti unique) du président Abdelaziz Bouteflika, qui a été élu avec 356 voix.
Selon les résultats définitifs des élections législatives du 4 mai annoncés par le Conseil constitutionnel, le FLN a obtenu 161 sièges sur les 462 de l'APN et son allié, le Rassemblement national démocratique (RND), 100. La principale coalition islamiste, composée du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et du Front du changement (FC), est arrivée troisième avec 34 députés.
Le taux de participation s'est élevé à 35,37%. Le MSP, qui à l'instar d'autres formations a dénoncé une fraude massive lors du scrutin, a annoncé samedi avoir décliné l'offre de M. Bouteflika de participer à un gouvernement élargi, dont la formation est en cours.