«38 semaines se sont écoulées depuis le déclenchement des manifestations en Algérie. Disciplinées, persistantes et non-violentes, ces manifestations ne retiennent (pourtant) pas l’attention des médias internationaux», déplore David Duane Pearce, ex-ambassadeur des États-Unis en Algérie (2008-2011).
Pourtant, «l’Algérie est un grand pays d’Afrique, le deuxième plus peuplé du monde arabe», écrit le diplomate américain, dans un tweet accompagné d’une vidéo du 38e vendredi des marches contre le pouvoir.
The protests in #Algeria are a big deal. Disciplined, persistent, nonviolent. 38 weeks. Incomprehensible that story gets almost no attention in international media. Biggest country in Africa, second most populous in Arab world. Size of eastern third of United States. It matters. https://t.co/l80GuqBCXa
— David D. Pearce (@daviddpearce) November 10, 2019
Le diplomate US qualifie d’ «incompréhensible» ce désintérêt de la communauté internationale pour les manifestations qui se déroulent sans relâche depuis le 22 février 2019 pour déboulonner le régime vert-kaki, aux manettes depuis l’Indépendance de l'Algérie en 1962.
Ce désintérêt international pour la situation en Algérie n'a pour autant pas entamé le moral d'un peuple résolument déterminé à reprendre son destin en main, chasser les résidus de la "bêtise" galonnée, et instaurer un État civil réellement démocratique et populaire.