Air Algérie risque la saisie de ses avions

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Encore une entreprise publique algérienne qui n'honore pas ses engagements vis-à-vis de ses prestataires étrangers. Air Algérie risque la saisie de ses avions au Canada en raison d'un contrat qu'elle a décidé de rompre unilatéralement avec un groupe du BTP canadien.

Le 02/10/2017 à 12h46

Décidément, il n’est pas toujours bon de faire des affaires avec une entreprise publique algérienne, surtout lorsqu’on est un groupe étranger. Le groupe canadien spécialisé dans le BTP, SMI International, l'a appris à son corps défendant.

Selon une information révélée par le quotidien algérien El Khabar, et reprise par le site d’information local le Matin d’Algérie, SMI International avait signé un contrat avec la compagnie Air Algérie pour la construction de son nouveau siège à Bab Ezzouar. Mais la compagnie aérienne a décidé de rompre unilatéralement cet accord, poussant le groupe canadien à entamer une procédure judiciaire auprès du tribunal de commerce international. Résultats: SMI International obtient gain de cause et Air Algérie a jusqu’à jeudi 5 octobre pour lui verser 1,5 milliard de dinars, un montant auquel s’appliquera systématiquement une pénalité de 5,22% en cas de retard.

Selon le média algérien, Air Algérie risque tout bonnement de voir ses appareils saisis s’ils atterrissent au Canada, une situation qui mettrait dans l'embarras la compagnie aérienne, déjà confrontée à des difficultés innombrables.

Par Younès Tantaoui
Le 02/10/2017 à 12h46