C’est un détail révélé par Le Parisien qui risque bien de donner une autre tournure à l’affaire Tariq Ramadan. Selon le média français, une réservation de vol qui pourrait contredire la version d’une des accusatrices de l’islamologue n’aurait pas été prise en compte par les enquêteurs.
La même source explique que les avocats de Tariq Ramadan avaient joint au dossier cette réservation prouvant que leur client a atterri à Lyon à 18h35 le 9 octobre 2009 en provenance de Londres, alors même que l’une des accusatrices prétend avoir été agressée par l'islamologue l’après-midi du même jour.
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Cette réservation avait mystérieusement disparu du dossier de cette affaire, d'où le fait que les enquêteurs ne l'aient pas prise en compte ni vérifiée. Ce n’est que jeudi 1er février que cette réservation est réapparue, quelques instants à peine avant la confrontation entre l’accusatrice et son agresseur présumé. Le lendemain, Tariq Ramadan était mis en examen.
Ses avocats, ajoute Le Parisien, ont envoyé un courrier à la garde des Sceaux pour demander la saisine de l'Inspection générale de la justice.