RSF et SNPM sur la même longueur d’ondes

Etat de la liberté de la presse dans le monde en 2013, selon Reporters sans frontières.

Etat de la liberté de la presse dans le monde en 2013, selon Reporters sans frontières. . RSF

Le syndicat de la presse marocaine et Reporters sans frontières partagent les mêmes inquiétudes quant aux conditions de travail des professionnels des médias.

Le 03/05/2013 à 09h02, mis à jour le 03/05/2013 à 11h36

Les vieilles habitudes ont la toujours la peau dure. "La situation est pire que l’année précédente", constate le rapport du SNPM. Et pourtant, il y a encore quelques semaines, le Maroc pouvait se targuer d’avoir gagné deux places au classement mondial de Reporters sans frontières (RSF) en matière de liberté de la presse. Néanmoins, avec un score de 39,04 points, le royaume s'est classé à la 136 place sur une liste de 179 pays. Notons au passage que l’Algérie, avec une note de 36,54, a perdu 3 places et fini tout de même 125e.

Stable mais difficile

Bien que la situation du Maroc soit qualifiée de "stable", il n’en reste pas moins que l’ONG internationale attribue au royaume un rouge écarlate sur sa carte, le casant ainsi parmi les pays à "situation difficile" au même titre que ses voisins de la région MENA. Dans son dernier rapport, RSF estime que "si des réformes du système des médias ont été annoncées après la mise en place du gouvernement d’Abdelilah Benkirane (…), les promesses (…) tardent à se concrétiser". Même constat auprès du SNPM qui n’hésite pas à lister l’ensemble des incidents rencontrés au cours de l’année par les professionnels de l’information. 

Par Sophia Akhmisse
Le 03/05/2013 à 09h02, mis à jour le 03/05/2013 à 11h36