"Jamais deux sans trois", dit le vieux dicton. Mais en voilà un qui n'aura pas l'occasion de le vérifier. En effet, l'animateur de la première chaîne nationale, Mustapha Alaoui, est réduit au silence depuis cette deuxième erreur qu'il compte à son actif, la première ayant été commise lors de sa fameuse couverture de la cérémonie d'allégeance où sa langue avait fourché. C'est à présent sa couverture de la visite royale au Mali qui mobilise la presse nationale. Ainsi, l'édition d'Al Khabar de ce vendredi 27 septembre rapporte l'information sur sa Une.
On apprend que "Faiçal Laaraichi, président directeur général de la SNRT, a interdit au journaliste Mustapha Alaoui de couvrir les activités royales". Il fut ainsi dispensé d'assurer la couverture du déplacement royal à Tanger. Selon des sources du quotidien ayant souhaité garder l'anonymat, "c'est après une erreur du journaliste lors de la visite du roi Mohammed VI au Mali, erreur qu'il n'a pas rectifiée, que Laaraichi a décidé de l'écarter de ce types d'événements". Concrètement, poursuit le journal, "le commentateur aurait annoncé la présence aux côtés du souverain du prince Moulay Hicham au lieu du prince Moulay Ismail". Une erreur qu'il a, qui plus est, omis de corriger suite à la retransmission en direct du reportage.
La bévue de trop
A en croire les propos relayés par Al Khabar, la décision serait tombée immédiatement après la fin du commentaire de Alaoui. C'est d'ailleurs le journaliste "Mohamed Daoudi qui a dû prendre le relai de la couverture des activités royales au Mali", souligne le journal. Ce n'est pas la première erreur que commet Mustapha Alaoui lors d'une couverture royale. Tout le monde se rappelle encore le gros lapsus qu'il avait laissé échapper à l'occasion de la cérémonie d'allégeance, en août dernier, lorsqu'il avait parlé de cérémonie de "Balaa" (souffrance) au lieu de cérémonie de "Ouala" (allégeance). Ce lapsus, immédiatement rectifié à l'antenne par le journaliste, avait provoqué, il faut bien l'admettre, l'hilarité générale, en particulier sur la Toile. La weboma s'était littéralement lâchée sur l'un des plus anciens journalistes-chroniqueurs de la chaîne historique ! Alaoui, de son côté, avait pris aussi le parti d'en rire en confiant à un proche qu'il commençait à se faire vieux. Cette fois-ci, la "bourde" de Alaoui aura fait rire jaune le top management de la chaîne. C'est l'erreur de trop qui éloignera le commentateur, jusqu'ici journaliste fétiche d'Al Oula, du micro "royal".
