#Masaktach: Radio 2M bannit à son tour les chansons de Saâd Lamjarred

Saad Lamjarred se faisant photographier dans les ruelles de Saint-Tropez, en juillet dernier.

Saad Lamjarred se faisant photographier dans les ruelles de Saint-Tropez, en juillet dernier. . DR

Après Hit Radio, Radio 2M annonce à son tour avoir décidé de bannir les chansons de la star marocaine, de nouveau écrouée pour viol.

Le 19/09/2018 à 12h31

C'est le début de la fin de la carrière de Saâd Lamjarred, la plus grande star de la pop marocaine de ces cinq dernières années. Les annonces d'interdiction de diffusion de ses hits sur les stations radio se succèdent. Après Hit Radio, Radio 2M vient à son tour d'annoncer avoir décidé de ne plus les programmer.

C'est la Directrice générale adjointe de la chaîne, Samira Sitaïl, qui en a fait l'annonce sur Twitter, affirmant que la chaîne avait mis le holà sur ces chansons depuis le début du scandale. 

Le chanteur, inculpé fin août dernier en France pour "faits caractérisés de viol", a été placé hier, mardi, en détention provisoire, sur décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (sud de la France) après un appel du parquet contre son placement initial sous contrôle judiciaire.

Interpellé le 26 août à Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur, après la plainte d'une jeune femme, et inculpé par le parquet de Draguignan deux jours plus tard, Saâd Lamjarred a été placé sous contrôle judiciaire dans un premier temps, avec interdiction de quitter le territoire français, moyennant le versement d'une caution de 150.000 euros.

La star marocaine, dont les clips ont été visionnés des millions de fois sur YouTube, est visée par plusieurs enquêtes pour des faits similaires. Malgré ses récents démêlés judiciaires, le chanteur était resté très populaire. Jusqu'à aujourd'hui.

Sur les réseaux sociaux, le mouvement #Masaktach est né hier sur Twitter, et s'est rapidement propagé, appelant notamment à l'interdiction d'antenne des chansons de Lamjarred. Laura Prioul, une des présumées victimes de la star, s'en est félicitée en postant un tweet.

Par Youssef Bellarbi
Le 19/09/2018 à 12h31