Comment un crustacé reconverti en met de luxe va-t-il bien pouvoir sauver le monde? A cette problématique insoluble à première vue, les scientifiques ont pourtant trouvé une réponse.
Des tests ont été réalisés par The Shellworks, une start up anglaise, à partir de la chitine contenue dans la carapace du homard. Une fois broyée, les chercheurs y ont ajouté diverses substances, à base d’acide et de vinaigre domestique, obtenant avec ce mélange une matière semblable au plastique mais présentant la particularité d’être biodégradable et de contenir des propriétés antifongiques et antibactériennes. Utile pour conserver la nourriture.
Cette solution miracle qui implique toutefois de devoir collecter la matière première auprès des restaurants s'avère pleine de promesses. A la seule échelle d’une chaîne de distribution londonienne de homards, ce sont plus de 375 tonnes de carcasses de homards qui sont jetées chaque année, soit l’équivalent de 125 tonnes de chitines. De quoi fabriquer 7,5 millions de sac en plastique chaque année.
Vous reprendrez bien un peu de homard?