Etude: voici combien gagnent les hôtes marocains de Airbnb

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Dans un rapport sur la rapide croissance de Airbnb dans les pays africains, la plateforme analyse ce phénomène qui touche également le Maroc.

Le 15/09/2018 à 10h37

En ce mois de septembre 2018, la plateforme Airbnb célèbre la première édition du «Africa Travel Summit», un évènement rassemblant des acteurs novateurs du tourisme qui se sont réunis pour discuter, ensemble, de la manière dont les nouvelles technologies peuvent accélérer et soutenir la croissance de l’économie grâce aux voyages à travers le continent africain.

Ce sommet, qui s’est tenu à Cape Town, en Afrique du Sud du 11 au 13 septembre dernier, a réuni plus de 200 intervenants, parmi lesquels des dirigeants d’entreprises, des influenceurs et des politiciens. A cette occasion, Airbnb a présenté son nouveau rapport portant sur la promotion du voyage en Afrique par Airbnb.

Ce sommet intervient à une période marquée par la forte croissance d’Airbnb sur le continent africain. On apprend ainsi grâce à cette étude que plus de 3,5 millions de voyageurs ont visité l’Afrique via la plateforme, dont la moitié l’année dernière.

Dans le top 8 des pays qui connaissent une croissance notoire de réservations à travers le monde, 3 sont africains: le Nigeria (213%), le Ghana (141%) et le Mozambique (136%). Plus de 130.000 offres sont par ailleurs répertoriées à travers toute l’Afrique.

La plateforme de voyage explique également que les voyageurs viennent en Afrique pour découvrir des maisons aussi incroyables qu’uniques à travers le continent. En terme de revenus, on apprend ainsi que depuis sa création en 2008, Airbnb a permis aux hôtes africains d’engranger pas moins de 400 millions de dollars de revenus.

A titre de comparaison entre pays, le revenu annuel moyen d’un hôte en Afrique du Sud est de 1.900 dollars et de 920 dollars au Kenya.

Au Maroc, ces revenus atteignent une moyenne de 1.200 dollars par an, soit un peu plus de 11.000 dirhams. 45% des utilisateurs marocains de la plateforme déclarent compléter leurs fins de mois avec ces revenus, contre 51% à qui cet argent permet de continuer de vivre dans leur résidence principale.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 15/09/2018 à 10h37