La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, chargée du commerce extérieur, a démenti que la hausse portée à 31,2% soit en contradiction avec l'accord de libre-échange qui lie le Maroc et la Turquie.
Il s'agit d'une décision protectionniste pour que le secteur des textiles, quatrième contribuable en devises au Maroc derrière l'automobile, les phosphates et les recettes des MRE et le tourisme, reste en phase de décollage. Notre secteur textile compte 1.200 entreprises et représente 7% du PIB, a rappelé Rakiya Eddarhem.
«Nous avons devant nous un an d'application de cette mesure. Une période qui nous permettra d'examiner avec notre partenaire turc les moyens de mieux encadrer ce secteur», a-t-elle conclu.
En 2017, les importations de produits textiles au Maroc se sont élevées à 1,7 milliard de dirhams.