Une nouvelle plateforme logistique dans le pipe

DR

Revue de presseKiosque 360. Le Nord du Maroc sera bientôt doté d’une toute nouvelle plateforme logistique afin de satisfaire les besoins des opérateurs. Objectif: réduire les coûts et les délais.

Le 29/04/2015 à 15h18

La logistique est un service essentiel pour l’industrie automobile. Et bien évidemment, la zone Nord du Maroc est sur le coup. C’est le cas de Tanger Free Zone, selon L’Economiste dans son édition du 29 avril, qui a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour une plateforme logistique censée être installée à la Tanger Automobile City (TAC). Face à la montée en charge rapide des flux dans la zone, une étude avait été lancée en 2014 afin de mieux cerner le schéma des flux logistiques associés à l’industrie et la manière dont elle allait opérer dans le futur avec la montée en puissance des opérations. A titre d’exemple, le nombre de camions qui circulent entre Tanger Free Zone et Renault est actuellement de 120 unités par jour, soit l’équivalent d’un convoi de plus d’un kilomètre.

L’étude a fait apparaître en filigrane la nécessité de monter une plateforme de consolidation logistique dans le but de mutualiser les ressources. Renault a par ailleurs été intégré à la démarche de l’étude, puisque la multinationale est très impliquée. Enfin, un premier appel d’offres sera bientôt lancé. Les grandes lignes du projet sont déjà connues. Il devra s’étendre sur 67.400 m2 dans le périmètre de la TAC, à proximité de l’usine Renault Tanger. Il sera réalisé en plusieurs phases, la première s’étendra sur 8.400 m2, extensible en fonction de la montée en charge des flux. Ceux-ci devraient être multipliés par deux d’ici 2020 pour atteindre les 150.000. Quant à Renault, ses flux seront multipliés par trois en 2020 pour atteindre 108.000 unités. Un soulagement lorsqu’on sait que la filière automobile marocaine, et plus particulièrement tangéroise, repose en grande partie sur Renault. La filière des équipementiers, quant à elle, représente soixante-dix entreprises implantées dans le pays et un chiffre d’affaires de trois milliards de dirhams.

Par Sanae El Asrawi
Le 29/04/2015 à 15h18