Un nouveau contrat pays avec la Banque Mondiale

Siège de la Banque mondiale à Washington

Siège de la Banque mondiale à Washington . DR

Revue de presseKiosque360. L'institution a annoncé que ses administrateurs avaient donné leur aval à un projet de 700 millions de dollars, destiné à soutenir l'ambition du Maroc de renforcer son avantage concurrentiel dans l'économie mondiale.

Le 20/02/2019 à 19h06

Le conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale vient de donner son feu vert pour un nouveau cadre de partenariat avec le Maroc. En effet, ce cadre permettra de guider et d'assister financièrement et techniquement le Maroc au cours des 6 prochaines années, peut-on lire dans l'édition du 21 février du quotidien Aujourd'hui le Maroc.

A en croire la Banque Mondiale, la société marocaine connaît une dynamique positive en termes d'urbanisation et de transition démographique, ce qui lui permet d'instaurer une croissance forte et inclusive. «Le Maroc a enregistré d'importantes avancées économiques et sociales, ce qui a fait grandir les aspirations de la population, en particulier chez les jeunes. Les experts de la Banque mondiale soutiennent que les autorités marocaines ont lancé des plans ambitieux pour répondre à ces aspirations, et que leurs initiatives bénéficieront du soutien total du Groupe de la Banque mondiale.

Selon la Banque mondiale, ce cadre de partenariat-pays (CPF) 2019-2024 a pour objectif de soutenir «l'ambition du Maroc de renforcer son avantage concurrentiel dans l'économie mondiale. L'institution a également annoncé que ses administrateurs avaient donné «leur aval à un projet de 611,3 millions d'euros (soit l'équivalent de 700 millions de dollars), destiné à aider le Maroc à accélérer l'adoption des technologies numériques afin d'en faire une source d'emplois, de croissance et de services de meilleure qualité et de se doter d'une base pour conduire la transformation économique en Afrique du Nord et, plus globalement, sur le continent africain.

Le nouveau contrat pays se décline en trois axes d'action stratégiques. Le premier repose sur la création d'emplois dans le secteur privé. Le deuxième axe vise à renforcer le capital humain. Le dernier axe consiste à promouvoir un aménagement du territoire résilient et profitant à tous. Dans ce schéma, la gouvernance et la participation citoyenne, l'égalité hommes-femmes et le numérique sont considérés comme des priorités transversales entre les différents axes.

Par Fayçal Ismaili
Le 20/02/2019 à 19h06