Toursime: augmentation inespérée des recettes

Agadir: une destination touristique privilégiée pour les Marocains.

Agadir: une destination touristique privilégiée pour les Marocains. . DR

Même si la conjoncture reste difficile, avec notamment une baisse des arrivées, le secteur du tourisme génère tout de même des recettes en hausse. Selon l'Office des changes, les recettes touristiques se sont renforcées de 900 millions de DH en six mois pour atteindre les 26,3 milliards de DH.

Le 20/07/2016 à 08h35

C’est sans nul doute le seul fait qui pourrait redonner un peu le moral aux opérateurs du secteur du tourisme au Maroc.

Même s’ils sont moins nombreux à visiter le royaume dans le contexte actuel -marqué par les attentats qui s’enchainaient en Europe et leurs impacts sur les déplacements de touristes-, les voyageurs étrangers en visite au Maroc dépensent plus d’argent que par le passé. En témoignent les recettes touristiques qui s’inscrivent en hausse depuis le début de l’année, malgré la baisse constatée au niveau des arrivées.

Selon les données de l’Office des changes, les recettes touristiques ont augmenté de 3,4% (ou 900 millions de DH) à fin juin dernier pour s’établir à 26,3 milliards de DH contre 25,4 milliards à fin juin 2015.

Cette évolution permet au royaume de maintenir le solde des flux financiers dégagés sur les voyages en hausse en dépit de l’augmentation des dépenses de voyages des Marocains. En six mois, ces derniers ont en effet dépensé 6,4 milliards de DH pendant leur déplacement à l’étranger, contre 6,1 milliards à fin juin 2015.

Au final donc, le secteur affiche un solde sur les flux de voyage de près de 20 milliards de DH. A ce chiffre, il faut rajouter les 29,14 milliards de DH comptabilisés comme recettes des MRE, soit une hausse de 3,9% comparativement au premier semestre 2015.

L’amélioration de ces flux de devises permet donc au royaume de limiter la casse provoquée par la forte augmentation des importations et maintenir ainsi le stock des réserves en devises à un niveau rassurant, dépassant les 7 mois d’importations.

Par Younès Tantaoui
Le 20/07/2016 à 08h35