S&P relève la perspective de la note du Maroc et s’intéresse à la flexibilité du dirham

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Revue de presseKiosque360. La célèbre agence de notation S&P pousse le Maroc à engager la deuxième phase de la flexibilité du dirham. Comment? En lui promettant de relever sa note souveraine. Pour l’heure, S&P vient de décider de relever la perspective du pays à un niveau stable. Le point.

Le 06/10/2019 à 17h22

L’agence de notation internationale Standard and Poor’s (S&P) fait les yeux doux au Maroc: elle promet de relever sa note souveraine si les autorités compétentes décident d’enclencher la deuxième phase de la flexibilité du dirham, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition de ce 7 octobre, se réfère à la dernière note de l’agence de notation. Pour rappel, la première phase a été engagée mi-janvier 2018. Mais S&P mise plutôt sur les autorités monétaires que sur les responsables marocains qui ne seraient pas prêts, à son avis, à sauter le pas, en tout cas à court terme. 

Qu’en pense la Bank Al-Maghrib? Il faut attendre le feu vert des autorités marocaines qui savent précisément quel est le meilleur moment pour se lancer, comme l’a expliqué Abdellatif Jouahri lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du dernier conseil. Bank Al-Maghrib a également les yeux rivés sur les opérateurs économiques et le ministère des Finances, notamment au sujet du projet de loi de Finances 2020. 

S&P a également fait une autre annonce et pas des moindres: la célèbre agence vient de décider de maintenir la note souveraine du pays à BBB- / A-3 tout en relevant sa perspective de négative à stable. La raison de cette évolution positive? Les efforts consentis en matière de consolidation budgétaire. En effet, comme le relaie le journal, «Les perspectives sont stables, conciliant nos prévisions d’un nouvel assainissement budgétaire et d’une amélioration progressive de la position du compte courant au cours des deux prochaines années contre les risques pour la croissance économique dus à des défaillances structurelles internes ou à des chocs externes, tels que le ralentissement du commerce mondial».

Par Fayçal Ismaili
Le 06/10/2019 à 17h22